Sa carrière / Autres activités / Télévision
Repères
  Biographie
Famille
 
  Presse 2010-2019
Presse 2000-2009
Presse 1990-1999
Presse 1980-1989
Presse 1960-1979
Radio et télévision
Livres
  Hommages
Dessins
Photos
  Caractère
Centres d'intérêt
Opinions
Engagements
 

Mode de vie
Style
Coups de cœur
Sorties et voyages

Je ne doute pas de faire un jour de la télévision. Je ne suis pas insensible au fait qu'elle offre une grande richesse de formats. Le traitement d'une histoire peut y être long ou court, selon les besoins. La télévision a une plus grande liberté, et permet de traiter des sujets hors norme sur le plan cinématographique. Là, peut-être mes priorités s'inverseraient : l'histoire deviendrait plus importante que le metteur en scène. Mais une grande histoire, je ne l'ai pas encore trouvée.


Quand je vois un film à la télévision, je vois tout de suite si c'est un film de télévision ou un film de cinéma. Non pas par le casting mais plus par la lumière, le son, le cadre. Il est clair qu'on n'y dispose pas des mêmes conditions de tournage qu'au cinéma, et ça se voit. C'est la raison essentielle pour laquelle j'ai toujours des réticences vis-à-vis de la télévision. Le fait que l'on ne peut pas s'installer dans quelque chose, que le seul objectif est de tourner et de faire un maximum de minutes utiles par jour me gêne. [...] Malgré tout, c'est une expérience qui m'attire. Je pense que je tournerai pour la télévision quand je trouverai un sujet qui m'intéresse et qui ne peut pas être tourné pour le grand écran.

Un metteur en scène se sent trahi en voyant ce qu'il a tourné pour une salle de cinéma projeté sur un petit écran dans un salon ou une salle à manger. La télé devrait être complémentaire, non pas concurrentielle. Les films de cinéma devraient être interdits à la télé. Je refuse de tourner pour elle. Je ne la méprise pas, mais c'est un autre métier...

Le problème, à la télévision, c'est qu'on a beaucoup d'argent, mais qu'il faut tourner beaucoup pour cet argent-là ! Et pour des prix qui ne sont pas tellement supérieurs... Par ailleurs, les gros trucs qui se tournent pour la télévision se reconnaissent, il y a quelque chose dans la photo, le son, la mise en scène de vraiment différent.

Je réagis face à la télévision comme je le fais avec le théâtre ; si un jour je dois jouer au théâtre, je veux que ce soit vraiment du théâtre et non pas un rôle contemporain avec une écriture proche du cinéma. Cela dit, il y a plus de chances que j'aille à la télévision qu'au théâtre !

Il est très possible que j'incarne le personnage fascinant de Marie Bonaparte pour la télévision. Le projet est à I'écriture. Ce qui justifie le format télévision, c'est que le film pourrait être diffusé en deux parties. Je trouve que deux heures au cinéma, c'est déjà beaucoup. Beaucoup de gens m'ont dit n'avoir vu mes films qu'à la télévision, alors pourquoi ne pas tenter I'aventure ?

[à propos des "Liaisons dangereuses"]
C'est un personnage très attirant, cela n'a jamais été fait pour la télévision, ce sera deux fois deux heures avec Rupert Everett.
Catherine Deneuve, citée dans L'Est Républicain 2002

Je n'éprouvais ni envie spéciale ni refus catégorique. J'attendais, avant d'accepter, qu'on me propose quelque chose qui avait une raison d'être à la télévision plutôt qu'au cinéma. Dans le cas des "Liaisons dangereuses", puisqu'il s'agit d'une série en trois épisodes, on a tout le temps de rentrer, d'approfondir les personnages, ce qu'on ne peut pas toujours faire au cinéma.

Je n'étais pas contre la télé, mais il fallait que le sujet s'y prête par sa durée ; trop courte ou trop longue pour le cinéma. Josée Dayan m'a parlé de ce projet avec Eric-Emmanuel Schmitt, qui adapterait le roman de Laclos dans les années 1960-1965? Comme le film de Roger Vadim, sauf qu'ici il est en couleurs, dure quatre heures et sera diffusé en trois parties.

Je n'ai aucune raison de faire de la télévision à moins que cela soit justifié. Le projet des "Liaisons dangereuses" était magnifique : 3 épisodes d'une heure et demi - impossible au cinéma - une réalisation de Josée Dayan, une adaptation d'Eric-Emmanuel Schmitt, et avec des acteurs comme Rupert Everett.

Je suis une inconditionnelle de "Friends" et je suis impatiente de voir l'ultime épisode puisque je sais que le feuilleton vient de s'arrêter définitivement. J'avais adoré "X-Files" et je crois que je n''ai raté aucun épisode de cette série de science-fiction. Je regarde souvent la télé, mais je choisis mes programmes avec attention.

Pourquoi avez-vous accepté de participer à cette série documentaire "Le génie français" ?
J'ai beaucoup de respect, d'admiration, et d'amitié parfois, pour les artisans en général, et pour ceux des métiers d'art en particulier.Vous connaissez les artisans.

Comment et pourquoi vous y intéressez-vous ?
M'intéressant à l'art de vivre, il était évident qu'un jour ou l'autre je serais entrée en contact avec eux pour la restauration d'objets d'art.

Que représentent pour vous les artisans d'art ?
Les grands ouvriers d'une tradition européenne de savoir-faire et d'excellence.

Que retirez-vous de cette expérience ?
Une curiosité satisfaite, des échanges brefs et passionnants pour la femme manuelle et curieuse que je suis.

Catherine Deneuve joue Madame de Merteuil dans une adaptation des "Liaisons dangereuses" pour la télévision (par Eric-Emmanuel Schmidt), dirigée par Josée Dayan pour TF1. Rupert Everett est Valmont ; Nastassja Kinski, Leelee Sobieski et Danielle Darrieux sont également de l'aventure.

Catherine Deneuve incarne Marie Bonaparte dans un téléfilm en deux parties réalisé pour Arte et France 2 par Benoît Jacquot. Cette psychanalyste amie de Freud l'a aidé à fuir l'Autriche, et a publié sa correspondance.

En décembre 2003, Catherine Deneuve présente sur France 5 "Le génie français", une série de 10 documentaires réalisés par David Jankovsky et Josée Dayan, sur les métiers de l'artisanat d'art. Elle a pris son rôle très au sérieux, réalisant elle-même certaines interviews.

Catherine Deneuve dans la série documentaire "Le génie français"

Extraits vidéo :

 



Documents associés
Les liaisons dangereuses