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Sa carrière / Festivals & Honneurs / Festival de Berlin 1997 | |||||||||||||||||||||||||||||
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Extraits de la conférence
de presse A propos des médias, de l'image J'aime de plus en plus le cinéma et de moins en moins les média. Il y a une telle surenchère. Aujourd'hui par exemple tout ce que je vois devant moi ce sont les gros yeux noirs des objectifs et des caméras. On est d'abord confronté à l'image plutôt qu'aux questions sur le film, donc mes relations avec les média ne peuvent pas s'améliorer. C'est très embêtant. On devrait parler moins, se montrer moins. A propos de ses jeunes partenaires J'adore jouer avec de jeunes acteurs, j'adore les jeunes gens, filles et garçons, car il y a une envie, une passion, une énergie qu'on ne trouve pas toujours lors des rencontres avec d'autres partenaires. C'est certain qu'il y a aussi un côté maternel. J'essaie de casser ce qui pourrait être une barrière entre moi et un jeune acteur ou une jeune actrice, comme Laurence Cote dans "Les voleurs". Ça permet d'oublier ses propres craintes, sa propre nervosité. Il y a des jours que l'on appréhende plus, des jours où on se sent moins en forme. Ce sont des métiers fragiles qui demandent beaucoup de disponibilité. On est extrêmement entouré, protégé et ensuite totalement abandonné. Dès qu'on ne tourne plus, en tant qu'acteur on n'existe plus. Cela peut être très déstabilisant. A propos de la psychanalyse Je suis tout à fait pour. Ce n'est pas pour tout le monde mais tout le monde en a besoin. |
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