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Quand je les ai accompagnés,
avec son père, pour le film de Raoul Ruiz, je n'ai pas fait
de photo, mais j'étais là en coulisses. C'était
beau de les voir ainsi réunis. Chiara avait besoin que je sois
à côté d'elle, mais certainement pas devant elle.
Dans ces moments-là, mon aspect protecteur peut rejaillir,
mais elle est préparée à ce genre de situations... |
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Cannes, je trouvais ça
beaucoup plus beau quand ça se passait la nuit. Ça a
perdu énormément de mystère. Pour moi, le symbole
de la médiatisation du Festival, c'est que l'image soit abîmée
à cause des télévisions, du journal de 20 h,
que tout soit exposé en plein jour. Avant, il y avait déjà
les télévisions mais c'était la nuit, à
9 h. On voyait des espèces de flashes, des gens plus ou moins
lumineux qui semblaient sortir de la nuit. Du coup, les photos étaient
d'une beauté magique. |
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Les vraies vedettes de
Cannes sont devenues les télévisions, qui ont toutes
des micros extrêmement sensibles et du coup, on entend une espèce
de brouhaha banal. [...] C'est devenu très cru. Il ne reste
que les images des télés et du bavardage. Dans les albums
sur Cannes qui sont parus, on sent bien cette progression vers la
photo d'identité. |
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