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Fiche
technique
| Sa carrière | |
| Films Festivals et honneurs Partenaires Propos sur le cinéma Autres activités |
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| Ses interviews | |
| Ses portraits | |
| Sa personnalité | |
| Son univers | |
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| J'ai eu un message de Catherine. Elle avait le numéro d'un bureau de la production à Sofia, elle a appelé, elle est tombée sur un comptable bulgare, elle s'est présentée, le type n'en croyait pas ses oreilles. Elle lui a dit : "Je pars en vacances, dites à Régis que je vais bien, dites bonjour à l'équipe, etc." |
| Je pense qu'inconsciemment tout le monde se prépare déjà à l'arrivée de la grande Catherine. Dans huit jours, elle sera là, prête à tourner. C'est comme si avant l'arrivée du bel ouragan, chacun voulait trouver ses repères… |
| L'événement du jour, c'est l'arrivée de Catherine… qui n'est pas arrivée ! Puisqu'elle n'est pas partie ! Débarquant de New York à Paris, elle s'est pris les pieds dans les décalages horaires. Elle doit arriver demain. |
| Je vais vers la voiture, ouvre la portière, et lui dis : "La prochaine fois, on mettra moins de temps, nous deux, entre deux films". "C'est de votre faute", me répond-elle en souriant, avec sa voix et son sourire inimitables. Je claque la portière et elle me regarde en riant. "Moteur". Comment expliquer ça ? Parler d'aura, de mystère, d'évidence ? Dès qu'elle est là, l'air est chargé d'une présence particulière, magique, mystérieuse… |
| Un journaliste véreux essaie de se faire prendre en photo avec Catherine, il est ivre. Elle le repousse gentiment. Je me lève, prêt pour le coup de poing. Elle me dit : "Laissez les gens de l'hôtel intervenir". Le type, vexé, ne veut pas partir. Catherine continue à parler, comme si de rien n'était, alors qu'à côté éclate un mini-scandale - des gens essaient d'expulser le journaliste qui ne se laisse pas faire… Catherine est très forte, elle vit avec ça. Et oppose une indifférence polie aux gens qui la dévisagent. |
| Le lendemain, Catherine devait jouer Marie Tudor sur scène. Catherine sur une scène de théâtre ! Elle qui a toujours refusé de monter sur les planches ! C'est un des paris du film : on la voit jouer sur scène et je sais que ça doit à la fois l'amuser, l'exciter et lui faire un peu peur. […] Catherine et le théâtre, c'est une drôle d'histoire. Elle a bien évidemment reçu des propositions de pièces, mais elle les a toujours refusées. Son père était un comédien de théâtre, sa mère faisait partie de la troupe de l'Odéon, sa grand-mère travaillait à l'Odéon, et elle, elle ne fait pas de théâtre. Elle n'en a pas le désir, je crois, ou son appréhension est plus grande que son désir… […] Elle ne m'en a pas parlé, mais j'imagine qu'elle a le trac. Moi aussi. Je n'ai jamais rien mis en scène au théâtre et il va bien falloir que je m'y mette pour cette séquence. Je vais voir Catherine dans sa loge. Elle est encore en tenue de ville mais porte déjà la flamboyante perruque rousse de Marie Tudor. […] Je lui explique ce à quoi j'ai pensé. J'ai l'impression de l'affoler. "Oh là là ! Il y a des déplacements... Vous ne voulez pas me montrer ça là-haut ?" Et nous voilà partis, bras dessus, bras dessous, vers la grande salle du Parlement. Quand elle entre, elle se rend compte qu'il y a déjà les trois cents figurants. Je crois qu'elle a un petit coup au cœur. Elle fait à nouveau : "Oh là là !..." [...] Habituellement, ce qui est agréable quand je travaille avec Catherine, quand je lui indique une proposition, c'est qu'elle réagit, intervient, corrige si besoin. On discute. C'est un vrai dialogue de confiance. Mais là, ce qui m'a touché, c'est que j'ai eu le sentiment qu'elle s'en remettait entièrement à moi qui... n'étais pas plus fier qu'elle ! |
Extraits d'interviews de Régis Wargnier
| "Belle, bonne, butée..." C'étaient les mots d'une journaliste pour parler d'Eliane, le personnage qu'incarnait Catherine dans Indochine. J'ai l'impression qu'on pourrait utiliser les mêmes pour le rôle de Gabrielle qu'elle va endosser dans "Est-Ouest" mais, en même temps, ces adjectifs semblent ne s'attacher qu'au caractère, et sont décidément incomplets pour parler du personnage. Gabrielle est inspirée de ces grands comédiens de théâtre qui ont marqué les années d'après-guerre, personnages phares, repères d'une société en recomposition. |
| Nous avons remis nos pas dans le chemin tracé sur le tournage d'"Indochine", reprenant notre méthode de travail faite d'échange, et de confiance. Je crois que son plus grand plaisir a été la découverte de nouveaux partenaires, comme Sandrine. |
| Catherine, qui en plus connaît la moitié de l'équipe, était comme toujours très agréable, contente, ouverte, dynamique. |
| Avant que Catherine tourne, je vais la voir. Elle est un peu tendue. Pour elle, c'est le début d'un nouveau film. Je vois qu'elle a toujours un peu le trac. J'en suis profondément touché. C'est merveilleux - pas pour elle mais pour nous ! - qu'elle prenne les choses autant à cœur. |
| Je lui disais que si un metteur en scène peut de temps en temps être heureux sur un tournage, c'est entre "moteur" et "coupez". Elle a rigolé. Je lui ai rappelé la réflexion d'un de mes potes : "c'est mieux que d'être heureux entre "coupez" et "moteur" ". Elle m'a répondu : "C'est vrai. Mais quelle disproportion entre ce peu de bonheur et cette angoisse, cette vigilance, cette inquiétude, cet acharnement permanents…" |
| La fatigue peut se lire sur le visage des acteurs et des actrices… Catherine est restée en costume pour donner la réplique à Hubert [Saint-Macary], alors que c'était le dernier plan et qu'on avait dépassé d'une heure. Belle attitude des acteurs. |
| Il est 20 heures. Je sais que Catherine est forcément un peu inquiète, parce qu'il est tard, que la caméra est proche d'elle et qu'on tourne depuis longtemps, mais c'est ça le miracle de Catherine : à l'image, elle est lumineuse et belle. |
Extraits d'interviews
de ses partenaires
| J'avais vraiment hâte que Catherine arrive sur " Est-Ouest ". Je l'attendais comme on attend une copine, alors que c'est quand même Catherine Deneuve ! Elle fait partie des acteurs que je regardais à la télévision quand j'étais petite, de ceux que je ne pensais jamais rencontrer un jour… |
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Sandrine Bonnaire, Studio Magazine
1999
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| Ce sont surtout les Russes qui attendent avec impatience de voir le film où Oleg Menchikov donne la réplique à la grande star française ! Je suis donc fier d'avoir été, même pour peu de scènes, son partenaire. |
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Oleg Menchikov, Studio Magazine
1999
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1999
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Réalisateur
: Régis
Wargnier
Acteurs : Sandrine
Bonnaire, Oleg Menchikov, Serguei Bodrov Junior, Hubert Saint-Macary,
René Féret
Scénario : Régis
Wargnier, Serguei Bodrov, Louis Gardel, Roustam Ibraguimbekov
Photo : Laurent Dailland
Musique : Patrick Doyle
Résumé : La femme française d'un médecin russe revenu en URSS après la guerre suite à l'appel de Staline, cherche à s'échapper de ce pays où la vie est un cauchemar. Elle sera aidée par une comédienne de théâtre française en tournée.
Prix
Golden Globes 2000 : Film Etranger
Nominations
Oscar 2000 : Film Etranger
Photos du tournage
Photos du film
| Documents associés | ||
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