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Extraits d'interviews
de Catherine Deneuve

Quest-ce
qui vous a attirée dans "Le héros de la famille"
?
Au départ, ce qui mattirait le plus, cétait
lidée de faire un film avec beaucoup dacteurs.
Certains avec lesquels javais déjà tourné,
et dautres que je navais jamais rencontrés et avec
lesquels jétais heureuse de pouvoir travailler. Et puis,
à la lecture du scénario, jai aimé lidée
de cette famille recomposée. La mort dun des personnages
est en effet le prétexte pour que se réunissent tous
ceux, toutes celles, qui lont connu, qui lont aimé...
Il y a dans cette histoire pleine de secrets et de rebondissements
tout un aspect romanesque, et moi, le romanesque, ça me touche
toujours... Enfin, ça me plaisait de faire partie de cette
aventure.
Comment définiriez- vous votre
personnage ?
Une peste ! Une vraie peste ! Bon, daccord, elle a des raisons
de lêtre - mais on a tous des raisons dêtre
ce que lon est à un certain âge dans la vie.
Tout le monde a un passé, tout le monde a vécu des
choses difficiles ou douloureuses, ça nexcuse pas tout
! Mais cest quand même une peste assez rigolote et,
au fond, assez sentimentale. Dailleurs, tous les personnages
du "Héros de la famille" ont à la fois des
côtés très sympathiques et de vrais travers.
On a beau se rapprocher de lunivers de la comédie romantique,
ce ne sont pas des personnages qui sont trop idéalisés.
Comment définiriez-vous les rapports
de vos personnages respectifs ?
Ah, cest assez tendu ! [Rires] On se retrouve après
sêtre quittés très violemment, il y a
longtemps. Donc, on sengueule, on saccroche... Mais
il y a quand même une ou deux scènes où, soudain,
nous sommes très proches, où lon retrouve une
vraie intimité... Les rapports dAlice avec Nino, son
fils, ne sont pas très simples non plus... Cest vrai.
Elle dit dailleurs quelle na pas la fibre maternelle.
Cest très honnête de sa part. Elle reconnaît
que cest Nicky [Gérard Lanvin], le père de Nino,
qui a cette fibre. Elle lavoue comme quelque chose dont elle
sest rendu compte avec le temps et quelle a fini par
admettre. Cest une femme qui a envie dêtre seule,
qui aime son indépendance. Au fond, elle est assez égoïste,
mais elle na pas peur de le vivre, ni de le dire ! La mère
et le fils, qui est joué par Michaël Cohen - je lavais
trouvé formidable dans le film de Thierry, "Une vie
à t'attendre" - ne séchangent pas que des
amabilités mais il y a pourtant entre eux une réelle
tendresse. La scène que nous avons ensemble au cimetière
par exemple.
Cest la première fois que
vous avez Miou-Miou comme partenaire ?
Oui. On se connaît dans la vie, mais jétais contente
de pouvoir enfin la rencontrer au cinéma. Cest aussi
une des raisons qui ma donné envie de faire ce film.
En plus, nous avons de vraies scènes ensemble.
On a le sentiment quen vous confiant ce
personnage dAlice, Thierry Klifa a voulu samuser avec
votre image traditionnelle, réussissant à la magnifier
et à la décaler tout en même temps...
Cest vrai, mais jessayais de
ne pas trop penser à ça pendant le tournage. Dautant
que la plupart des scènes que jai sont sur le registre
de la comédie. À lecture, je voyais bien Alice comme
un personnage plus populaire, avec les cheveux un peu plus foncés,
un peu moins longs, mais Thierry avait des idées extrêmement
précises : il me voulait blonde, un peu distante, plutôt
chic. Je lai suivi bien sûr puisque cest son film.
Et finalement, cétait amusant de jouer avec ça.
Elle est un peu la mouche du coche qui envoie des piques, qui a
toujours une réflexion ironique à faire... Elle nest
pas vraiment charitable. Cest très amusant. Elle a
quand même quelques fêlures... Oui, elle a eu des cassures
dans sa jeunesse ou dans sa première maturité. Ça
me paraît assez normal, mais enfin bon, elle est assez bien
retombée sur ses pieds ! [Rires] Elle a peut-être vécu
des choses difficiles mais elle ne sest pas laissée
abattre. Cest une femme qui a du ressort, qui a du cran.
Vous avez retrouvé Gérard
Lanvin...
On peut dire rencontrer plutôt. Car, dans "Le choix des
armes", nous avions très peu de scènes ensemble.
Il vous tuait !
Oui ! Gérard ma tuée ! [Rires] On sétait
seulement croisés. Il y a longtemps que javais envie
de travailler avec lui. Nous avons eu, à un moment, un projet
commun mais qui ne sest pas fait. Mon envie de le rencontrer
au cinéma a été relancée en plus par
le film de Nicole Garcia, "Le fils préféré",
que jai beaucoup aimé et où il avait un rôle
magnifique, et aussi par le film dAgnès Jaoui, "Le
goût des autres".
Quest-ce qui vous touche chez lui
?
Ce mélange de pudeur et de sex-appeal... Je me souviens lavoir
vu il y a longtemps au café-théâtre quand il
jouait le chevalier masqué. Et je me souviens avoir été
frappée justement par ce garçon qui était beau
et qui jouait sur la dérision, qui acceptait en quelque sorte
dinterpréter les clowns blancs... Cétait
à la fois très drôle et très troublant.
Avec le temps, son physique ne repose plus sur les mêmes choses
et il na rien perdu de son charme. Au contraire. Cest
tout un ensemble : sa voix grave, cette espèce de fatigue,
sa réserve... Il dégage quelque chose de très
viril, de très chaleureux, de très vrai... Il a une
grande présence.
Des scènes danciennes rivales...
Disons plutôt danciennes camarades de travail. [Rires]
Bien sûr, elles ont aimé le même homme, mais
le temps a passé et il y a aujourdhui dans cette rivalité
autant dagacement que de tendresse... Miou-Miou dégage
une vérité incroyable. Elle est toujours très
subtile dans sa façon de faire les choses. Jamais, je ne
lai vue, ni dans ce film, ni dans dautres, en faire
trop, être à côté. Elle est toujours vraie.
Je ne parle pas de vérité réaliste, non, elle
est toujours vraie par rapport à la scène, par rapport
au personnage. Elle a vraiment la grâce.
Vous connaissiez Thierry Klifa comme journaliste.
Quel est, selon vous, son meilleur atout de metteur en scène
?
La régularité de son humeur, le fait quil dise
ce quil pense avec beaucoup de gentillesse et de délicatesse
et quen même temps, il ne cède sur rien, sur
aucune de ses exigences. Cétait pas forcément
évident : cest quand même un film lourd, avec
beaucoup dacteurs, beaucoup de scènes à plusieurs...
Il est toujours dune humeur très égale, ce qui
est vraiment agréable. Cest quelquun de plutôt
joyeux mais jimagine quil doit garder pour lui les choses
les plus sombres, les problèmes les plus importants. Cest
une forme délégance, de politesse vis-à-vis
des acteurs et de ses collaborateurs... Lorsquil a quelque
chose à vous dire, il vient souvent vous parler à
loreille. Il ne sadresse pas aux comédiens comme
ça devant les autres - on est quand même souvent en
groupe - il vient vous chuchoter ses remarques. Jai été
très sensible à ça. Souvent, je le regardais,
je lobservais entre les répétitions, entre les
prises, je croisais son regard et javais toujours la même
impression : il était le premier spectateur de la scène.
Il y avait dans ses yeux un vrai plaisir, une réelle attention...
Je le revois, les écouteurs encore sur les oreilles, avec
un grand sourire et lair émerveillé de quelquun
qui semble découvrir sa scène, toujours très
chaleureux.
Sur le tournage, à Nice, on vous
sentait très heureuse...
Oui ! Cétait un tournage très agréable
! Surtout lorsque lon était à Nice pour les
dernières semaines. Lidée de tourner avec beaucoup
dacteurs, quil y ait beaucoup de personnages, ça
me plaisait vraiment et cest là, en extérieurs,
que lon a réellement pu en profiter. Dailleurs,
je suis restée tout le temps parce que je navais pas
envie de remonter à Paris pour deux jours puis redescendre.
On a pu dîner ensemble avec Thierry, avec les acteurs, sortir
en bande... Cétait loccasion de rencontrer ceux
et celles que je ne fais que croiser sur le film : Géraldine
et Emmanuelle, avec lesquelles jai seulement quelques scènes.
Il y avait une proximité qui était très agréable.
Un grand chassé-croisé très amical, très
affectueux.
Quelle a été votre réaction
lorsquil vous a proposé, après le tournage,
denregistrer une chanson pour le film ?
En fait, tout est parti dune plaisanterie que jai faite
un soir à Thierry lors dun dîner : «Finalement,
je suis la seule à ne pas chanter dans ce film !» Quelque
temps plus tard, il ma dit: «Mais pourquoi pas ? Après
tout, votre personnage a été jadis lune des
vedettes de ce cabaret, elle aurait très bien pu chanter.
Comme elle revient marcher sur les pas de sa jeunesse, on pourrait
lentendre chanter en off...» On en parlait régulièrement.
Cétait comme un jeu entre nous. Un jour, je lui ai
dit : «Et si je chantais en italien ? En définitive
Nice, ce nest pas bien loin de lItalie...» Puis,
des mois après la fin du tournage, il ma dit quil
avait trouvé la chanson italienne quil voulait que
jinterprète ! Cétait «Ho capito
che ti amo» dans la version de Milva. Jadore chanter,
alors, jai accepté. David Moreau sest occupé
des arrangements et de lorchestration et moi, de mon côté,
jai fait des exercices avec David Levi qui avait coaché
Emmanuelle et Géraldine. Ce qui ma beaucoup aidée,
cest que le jour même de lenregistrement, un ami
italien ma fait écouter une version de la même
chanson par Luigi Tenco. Cétait moins emphatique que
Milva et, du coup, ça ma donné une direction
totalement nouvelle. Dans le studio de David Moreau, je lai
écoutée plusieurs fois puis, je me suis lancée...
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Catherine Deneuve, Dossier de
presse du film
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J'incarne une femme déjantée dans le film de Thierry
Klifa, déjantée de mon point de vue, en tout cas.
Une femme qui n'a pas beaucoup de scrupules, qui a vécu,
a aimé, a souffert, mais une femme très entière,
sans langue de bois, qui se retrouve, à la mort d'un des
personnages, au milieu d'une famille recomposée. Alice est
une aventurière.
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Dans cette histoire de secret à multiples rebondissements,
je fais un moment allusion aux 343 salopes qui ont signé
la pétition pour l'avortement en 1971, dont j'ai vraiment
fait partie. Ça m'a fait rire, ce petit clin d'il...
En fait, dans le film, je fais la salope à moi toute seule
!
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Parmi mes scènes préférées, j'aime
beaucoup celle où, avec Miou-Miou, on a un coup dans le nez
et où l'on avoue à notre ancien amant, un prestidigitateur
joué par Gérard Lanvin, qu'on a mis son lapin à
la casserole. Et puis celle où je dis, à propos de
mon fils, joué par Michaël Cohen : "Il tombe à
la renverse pour des minets à peine pubères et se
permet de venir me donner des leçons. C'est bon, maintenant,
il a vu le loup, il doit être capable de supporter que sa
mère ait une vie sexuelle !". En fait, ces attitudes
sont les deux facettes d'une femme un peu difficile, mais au fond
très sentimentale.
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Je chante aussi la chanson du générique de fin. J'ai
proposé à Thierry [Klifa] de la chanter en italien,
l'histoire se passant à Nice. Je lui ai fait écouter
des morceaux de Lucio Battisti, de Mina... Ensuite, il a trouvé
la version de "Ho capito che ti amo" chantée par
Milva, qui convenait tout à fait au film.
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Sur un film, les essayages prennent beaucoup de temps. C'est fastidieux,
sauf sur "Le héros de la famille", où j'ai
travaillé avec la costumière Catherine Leterrier,
qui est très douée et a trouvé des tenues stylisées
et fortes.
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Extraits d'interviews
de Thierry Klifa

Notre grand bonheur a été que ceux auxquels on avait
pensé - Catherine Deneuve, Gérard Lanvin, Miou-miou,
Emmanuelle Béart, Valérie Lemercier, Géraldine
Pailhas, Michaël Cohen - acceptent ; certains, dailleurs,
moins pour la grandeur de leur rôle que pour être de
cette aventure collective.
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Thierry Klifa, Dossier de presse
du film
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Avec Catherine Deneuve à ses côtés, on a l'impression
que rien n'est insurmontable. En même temps, elle est sans
concession ; elle déteste les frimeurs et les gens faux.
Le premier jour de tournage, nous étions dans un cabaret.
Soudain, on entend dans le talkie d'un assistant que Catherine Deneuve
arrive. Tout le monde se tait sur le plateau. C'est rarissime.
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Thierry Klifa, Studio Magazine
2006
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C'est l'actrice la moins narcissique que je connaisse. Bien sûr,
elle a conscience d'être une icône. Elle a une carrière
au sommet d'une longévité exceptionnelle.
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Thierry Klifa, Studio Magazine
2006
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Extraits d'interviews
de ses partenaires

C'était un des vrais plaisirs
de faire ce film que de pouvoir travailler avec Catherine et dans
ce registre-là, entre amour et haine. Ce qui est amusant, c'est
que peu de temps avant que Thierry ne m'envoie son scénario,
j'ai croisé Catherine chez le coiffeur, nous avons bavardé,
et je lui ai dit en partant avec un petit côté fataliste,
comme si ça ne pouvait plus arriver : "C'est bête,
on n'aura jamais tourné ensemble !" Je ne savais pas alors
que Thierry était justement en train d'écrire pour nous
deux ! Avec Catherine, on se croise depuis longtemps, on se connaît
sans être intimes. Sur ce tournage, on s'est rendu compte en
plus que l'on s'entendait très bien dans le jeu, que l'on prenait
vraiment beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Il est vrai
que nos scènes sont très bien écrites et parmi
les plus drôles. Jaime chez elle ce mélange de
solidité et de fragilité. Il y a quelque chose de très
rigoureux et, en même temps, elle semble toujours sur le fil.
Ça me plaît beaucoup. Et je crois que nous sommes assez
proches de ce point de vue-là. |
Miou-Miou, Dossier de presse du
film
|
[La première fois qu'il a rencontré Catherine Deneuve]
Cétait au café-théâtre, à
la «Veuve Pichard». Catherine venait souvent voir les
spectacles de café-théâtre et le jour où
jai déboulé la première fois sur scène
en chantant le chevalier masqué, qui est devenu le chevalier
blanc plus tard dans le film de Coluche, je suis tombé...
dans les yeux de Catherine Deneuve ! Et elle sen souvient
! Après, je lai «flinguée» dans
"Le choix des armes". Je navais quune journée
avec elle. Juste pour la tuer. Heureusement, cétait
du cinéma et ça nous permet maintenant sur ce film-là
dêtre amoureux - enfin de nous rappeler que lon
a été amoureux et que nous avons eu un fils ensemble
! Cest un vrai plaisir de travailler avec elle. Il lui arrivait
même de venir sur le plateau quand elle ne tournait pas. Juste
pour nous encourager. Juste pour le plaisir dêtre là
avec nous.
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Gérard Lanvin, Dossier
de presse du film
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Il faut embrasser Catherine Deneuve
sur un balcon, devant un feu d'artifice... Oh la la ! Ce n'est pas
simple tout ça ! Et d'un coup, ça se met en place et
tout roule [...] Comment on y est arrivé, on ne sait pas trop. |
Gérard Lanvin, Dossier
de presse du film
|
C'était incroyable de retrouver
[Catherine Deneuve] après tant d'années ! Notre rencontre
date de l'époque du Café de la Gare, au milieu des années
70. Elle était venue nous voir, alors qu'elle était
déjà une star. C'est cette curiosité et cette
générosité qui m'ont toujours séduit chez
elle. C'est une femme qui peut être froide comme un lac, mais
aussi chaude comme la braise. |
Gérard Lanvin, Studio Magazine
2006
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[Sur "Le choix des armes]
Avec Richard [Anconina], on n'ouvrait pas trop notre gueule, on
était morts de trac. Sur le plateau, il y avait Deneuve,
mais aussi Depardieu, Montand. Des gens admirables. Ah oui, je me
souviens d'une anecdote. C'est la séquence où je viens
de lui tirer dessus. Catherine est allongée sur le sol et
je me retrouve face à Montand. Pendant la prise, j'avais
mon pied sur ses cheveux et je sentais que je lui faisais mal, mais
je ne pouvais arrêter le plan. En plus il faisait froid, elle
était couverte de boue. Bref, avec Catherine, notre premier
contact au cinéma a été plutôt... maladroit
!
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Gérard Lanvin, Studio Magazine
2006
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Même si nous ne sommes pas intimes,
nous nous apprécions beaucoup. Pendant le tournage, pour une
scène de nuit où je devais me mettre dans la flotte,
à 3 heures du matin, en plein mois d'octobre, eh bien, Catherine,
qui sait que j'aime le gingembre, est venue m'en apporter un morceau
sur la plage, pour me donner des forces. Dans ces moments-là,
il n'est pas question de stars ou de je ne sais quoi, juste de rapports
humains à la fois simples et merveilleux. C'est ça,
la finesse. |
Gérard Lanvin, Studio Magazine
2006
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Ça faisait longtemps que javais envie de rencontrer
professionnellement Catherine Deneuve. Jai eu loccasion
de la croiser dans la vie plusieurs fois ces dernières années
et chaque fois, cétait un moment privilégié
pour moi. Je suis toujours curieuse de son travail, je vais voir
les films dans lesquels elle est. Cest passionnant de la voir
évoluer sur un plateau. Elle me plaît beaucoup.
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Géraldine Pailhas, Dossier
de presse du film
|
[Quand vous avez appris que vous alliez
être le fils de Catherine Deneuve et Gérard Lanvin, cétait
un plaisir ou un défi à relever ?]
Un plaisir forcément ! Car côté défi, je
ne sais pas comment on doit interpréter le fils de Gérard
Lanvin et de Catherine Deneuve. Je ne sais pas sil y a un truc
particulier à jouer. En tout cas, moi, jai déjà
limpression dêtre un peu leur enfant parce que,
comme acteur, je suis né deux. Ils font partie de ceux
qui mont donné envie de faire ce métier, donc
finalement il y a dans ce rôle qui me revient quelque chose
dassez légitime ! [Rires.] Je suis très fier de
les avoir pour père et mère. |
Michaël Cohen, Dossier de
presse du film
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Catherine Deneuve, je connais tous
ses films, je suis tombé amoureux d'elle dans "La sirène
du Mississippi" et c'est peut-être pour elle que j'ai voulu
devenir acteur. Pour la prendre une fois dans mes bras - et il se
trouve que jai là une scène où je la prends
dans mes bras, peut-être pas dans la situation que javais
rêvée puisque je suis son fils, mais quand même...
|
Michaël Cohen, Dossier de
presse du film
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Extraits d'interviews du
compositeur

Extrait de "Ho capito che ti amo" chantée
par Catherine Deneuve
[A propos d'Emmanuelle Béart,
Géraldine Pailhas et Catherine Deneuve]
Je ne sais pas si ce sont elles particulièrement ou si cest
une qualité des actrices, mais ce sont des femmes qui travaillent.
Vraiment. Elles se lancent des défi s, elles se mettent quelque
chose dans la tête et elles ne lâchent pas. En même
temps, au départ, Emmanuelle, Géraldine ou Catherine
chantent naturellement bien. Cétait un atout. |
David Moreau, Dossier de presse
du film
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[Les moments marquants]
Et puis bien sûr, lenregistrement de la chanson par
Catherine Deneuve, dans mon studio. Cest particulier quand
même de faire chanter Catherine Deneuve. Elle est liée
à une telle histoire du cinéma, à tant de
films que jaime.
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David Moreau, Dossier de presse
du film
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Extraits de critiques

Catherine Deneuve est irrésistible
et drôle, magnifique jusque dans l'autodérision. |
Studio Magazine 2006
|
Surgit alors Alice (Catherine Deneuve),
femme fatale revancharde, qui met le feu à la poudrière
familiale. [...] Deneuve, tout en fantaisie vacharde, rafle la mise. |
Madame Figaro 2006
|
Deneuve en langue de vipère
aux douloureuses fêlures... |
CinéLive 2006
|
Même si les acteurs sont tous
formidables (Catherine Deneuve, en garce, remporte le pompon), on
a un peu de mal à s'attacher à leurs personnages. |
Le Nouvel Observateur 2006
|
[Deneuve] fume les mêmes cigarettes
fines que ma belle-mère. Elle déballe, avec son habituelle
grâce rapide et fêlée, le linge sale de son personnage
d'ancienne attachée de presse peu regardante sur les méthodes
de communication. |
Patrick Besson, VSD 2006
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Lien
vers le site officiel du film


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Réalisateur : Thierry Klifa
Acteurs : Gérard Lanvin, Miou-Miou, Emmanuelle Béart,
Valérie Lemercier, Géraldine Pailhas, Michaël Cohen,
Claude Brasseur, Evelyne Buyle, Gilles Lellouche, Pierrick Lilliu
Scénario : Thierry Klifa, Christopher Thompson
Photo : Pierre Aïm
Musique : David Moreau
Résumé : une comédie
"glamour et mystérieuse" qui retrace l'histoire d'une
famille éclatée qui hérite d'un cabaret branché
sur la Côté d'Azur, le "Perroquet Bleu".
Festival
du Film Français de Tokyo 2007
Photos du film





Photos du tournage



Photos de la promotion







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