Sa carrière / Films / Les temps qui changent
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Extraits d'interviews de Catherine Deneuve

Lorsqu'un ami écrit un rôle pour moi, j'ai toujours la crainte de ne pas donner au personnage plus que ce qu'il a espéré. Peur de ne pas le surprendre, de m'en tenir à ce qu'il a imaginé de moi. Le bonheur de travailler avec un proche, c'est l'état d'abandon. Je baisse la garde plus rapidement. Je fais totalement confiance à André Téchiné. Il peut m'embarquer où il veut.

Pour m'emmener sur ce terrain glissant - d'ailleurs, dans le film, le personnage de Gérard est victime d'un éboulement -, il fallait que je sois très en confiance. C'est un film sur le temps circulaire, la manière dont la passion revient et ébranle, au sens propre... Il est exceptionnel de pouvoir jouer un personnage qui n'est pas simplement doté d'un âge, à la manière d'une fiche signalétique, mais d'une histoire faite d'oublis et de refoulements. D'un inconscient. Face à la passion, cette femme propose une halte amoureuse. C'est tellement beau, ce personnage masculin habité par l'amour absolu d'une seule femme ! J'ai de grands enfants... Ça ne m'intéresse pas de faire semblant de ne pas avoir d'âge.

Le personnage que j'interprète ? Je savais que ce devait être quelqu'un de pas très apprêté, d'assez brusque, rêveuse mais plutôt pragmatique, appelant les choses par leur nom. Pas une femme douloureuse, une femme directe. Une femme virile. Elle a fait le deuil de son premier amour, mais vous savez, quand il y en a un des deux qui aime d'une façon très forte et très déterminée, il a de grandes chances de réussir. Je le crois.

Mon personnage est assez agressif avec son ancien amant, au départ. C'est une façon de se protéger. Parce qu'il est là, imposant, avec son corps, sa maladresse, sa gentillesse et sa détermination implacable. Il a un côté enfantin.

Je me souviens avoir rencontré Gérard chez Jacques Demy et Agnès Varda, il y a très longtemps, et avoir été saisie par cette incroyable présence. Lorsqu'on travaille avec lui, on retrouve immédiatement cette présence. Quand il est là, il est vraiment là ! Il y a tout de suite une intensité rare, un plaisir immense. Tout se met en place très vite. C'est quelqu'un qui apporte énormément sur un plateau, indépendamment de ce qu'il apporte à l'écran. Il est, en outre, très touchant par cet appétit d'entreprendre qui masque certainement des angoisses profondes. Par ce plaisir et cette douleur de vivre étroitement mêlés.
Catherine Deneuve, citée dans Studio Magazine 2004

Antoine a fait de l'amour la grande histoire de sa vie, ce qui est plutôt féminin. En fait, Gérard, qui dégage une force incroyable, est très féminin. Si j'apparais assez féminine, j'ai quelque chose de très viril en moi. C'est ça qui lui plaît. André était très conscient de ça : il pense que quand des acteurs sont connus et ont un passé cinéma, il faut essayer de jouer avec ça pour renforcer la force des personnages. Nos retrouvailles font écho à des éléments issus de films passés.

[Pourquoi le couple fonctionne-t-il à l'écran ?] Cela reste très mystérieux. Quand je nous vois, c'est une évidence. Question de chimie. Rien à voir avec le physique mais plutôt avec des choses qu'on ne cerne pas immédiatement tel la voix, le rythme, la façon de dire... Il y a quelque chose qui s'emboîte très bien avec Gérard.

J'ai été très bouleversée par ce rôle. Très heureuse de retrouver Gérard Depardieu. Lui et moi, c'est un couple de cinéma qui signifie tant pour moi ! On n'avait pas joué ensemble depuis "Drôle d'endroit pour une rencontre", de François Dupeyron. On raconte tellement de bêtises sur Gérard, qu'il s'absente, qu'il a toujours son portable à l'oreille. Il est surtout absolument là dès que le moteur tourne. Il n'y a pas de partenaire plus généreux. Il aime les actrices. Je crois qu'il était très heureux sur ce film.

J'aime avoir un parfum pour un rôle. Si je me focalise sur une odeur, une senteur plutôt, elle va m'accompagner pendant le film. C'est comme un accessoire. Sur "Princesse Marie", de Benoît Jacquot, je prenais Noir Épices de Frédéric Malle, et sur "Les temps qui changent", d'André Téchiné, je portais Ambre Sultan, de Shiseido, qui évoquait le Maroc, Tanger...

Extraits d'interviews d'André Téchiné

Leur couple existe déjà dans la mémoire du spectateur. Donc, lorsqu'ils se retrouvent, on ne met pas en doute un seul instant que cette femme-là et cet homme-là se sont déjà aimés. Il n'y a pas besoin de faire exister davantage cette première histoire. Ce qui, au-delà de leur talent et de leur "poids cinématographique", me touche le plus dans le couple qu'ils forment à l'écran, ce sont leurs voix. Les deux plus belles du cinéma français. Avec, dans chacune, à la fois une extrême douceur et une grande violence. Une espèce de souffle retenu chez Gérard et un débit rapide chez Catherine. Deux voix qui s'accordent à merveille. Et puis j'aime la manière dont, avec le temps, ils font de leur corps un instrument artistique. Il y a là quelque chose de miraculeux qui tient à leur présence devant la caméra, et que les années qui passent rendent encore plus émouvant. Enfin, il y a le plaisir qu'on a, non seulement à travailler tous les trois, mais aussi, et surtout, à... déconner ensemble en dehors du plateau !
André Téchiné, cité dans Studio Magazine 2004

Avant de rencontrer Catherine, je haïssais le naturalisme. Je ne jurais que par la théâtralité. Avec elle, sur le tournage d' "Hôtel des Amériques", j'ai compris ce que représentait la liberté de l'acteur. Après cette première collaboration, fondamentale, j'ai eu envie de la retrouver. Avec un souci de fiction, puisque c'est mon registre, mais aussi avec un aspect documentaire. Catherine est porteuse d'une anxiété, d'une suractivité. Je l'ai toujours sentie attirée vers des abîmes. Elle joue avec ses inhibitions, ce qui lui donne une profondeur fascinante. Je n'ai pas le sentiment de travailler avec une actrice de métier. Elle n'a jamais joué au théâtre, n'a pas de formation technique. Chaque fois j'ai l'impression d'une page blanche.
André Téchiné, Première 2004

La scène où Gilbert Melki, son mari dans le film, jette Catherine Deneuve dans la piscine n'était pas prévue dans le scénario. Mais je voulais un moment où tous les personnages déconnent. Un moment de franche gaieté. Nous avons improvisé.
André Téchiné, Première 2004

Le désir de réunir un couple mythique, de voir ce que chacun était devenu, de les humaniser le plus possible. Qu'advient-il s'ils sont mis en contact avec la réalité ? C'est la première question. J'ai eu envie de les plonger dans le tourbillon de la vie, de les confronter à d'autres personnages qui doivent se débattre avec les difficultés de la vie. Ils arrivent avec leur image, leur expérience, qui me dispensent d'expliquer les personnages, d'évoquer leur passé, et mon ambition est qu'alors le spectateur oublie qu'il a affaire à Catherine et Gérard.
André Téchiné, Le Nouvel Observateur 2004

Catherine et Gérard sont des acteurs dont la voix passe par le corps, ils sont tout à la fois en puissance et en subtilité.
André Téchiné, Le Nouvel Observateur 2004

Je n'aime pas que les acteurs soient trop préoccupés par la construction de leur personnage, c'est quelque chose qui me gêne dans les films. Je crois que c'est ce qui me plaisait le plus dans ceux de la Nouvelle Vague : on voyait des acteurs en vacance de leur personnage. J'ai retrouvé ce sentiment avec Catherine et Gérard, on ne voit jamais leur technique, ils ont su s'exposer à la caméra sans se cacher derrière leur métier. J'ai même trouvé stupéfiant de leur part qu'ils retrouvent ainsi la grâce du débutant. Tous les deux adoraient d'ailleurs jouer avec les interprètes non professionnels, qui sont nombreux dans le film. Il leur fallait dépasser le cadre de leur métier, c'est très difficile et leur angoisse était visible, c'était très touchant. En même temps, ce n'était pas un tournage tourmenté : certains cinéastes se nourrissent de la crise, moi, j'ai besoin de conditions pacifiques, voire euphoriques. J'ai souvenir de certains films où je ne suis pas arrivé à attirer les acteurs sur les personnages.
André Téchiné, Le Nouvel Observateur 2004

C'est la mise à nu qui m'intéresse. Depuis toujours. Elle fut d'autant plus sensible et riche avec ce couple mythique Deneuve - Depardieu, qui appartient au 7e art et à la mémoire du spectateur. Je les ai regardés et écoutés. J'essaye de donner corps le plus possible à leur face-à-face. J'adore le champ - contrechamp. Le champ, c'est Antoine. Le contrechamp, c'est Cécile. On voit qu'ils ne vivent pas dans le même monde, ni dans le même temps. Pour Antoine, cette première histoire d'amour date d'hier. Pour Cécile, c'est du passé : elle a refait sa vie, et cette ancienne liaison n'existe plus à ses yeux. D'où mon plaisir cinématographique de les confronter : le monde très vivant et tourbillonnant de Cécile face au monde solitaire, célibataire, étanche d'Antoine.
André Téchiné, Le Soir 2004

On a déjà fait cinq films ensemble [avec Catherine Deneuve]. Et je pense que j'ai encore des choses à découvrir d'elle. Elle me surprend toujours autant par son réalisme, son sens pratique et sa folie. Elle a une rectitude comme les personnages hitchcockiens, mais on la sent aussi attirée par des gouffres. En la filmant en gros plan, à hauteur du visage, on voit des clignotements incessants entre sa luminosité, sa blondeur et ses zones d'ombre. On la sent habitée par des absences et des démons. Cela la rend magique. Donc, je suis en train de l'interroger avec ma caméra. Réunir Depardieu et elle avec cette dimension du temps m'intéressait. J'aime la fragilité et la nouvelle fraîcheur que peuvent apporter les stigmates du temps. Et Gérard, c'est un enfant perdu !
André Téchiné, Le Soir 2004

Outre le fait de les retrouver à nouveau sur un plateau, leur présence m'était essentielle pour la compréhension des personnages. Ils forment un couple mythique du cinéma français. Je n'ai donc pas eu besoin de faire des flash-back ou d'engager des acteurs pour les montrer dans leur éblouissante jeunesse. Une photo d'eux à l'apogée de leur gloire et de leur beauté suffisait. En écrivant l'histoire j'ai surtout pensé à leur voix. Elle me fascine. Je me suis servi de la puissance physique et de la vulnérabilité de Gérard. Elles correspondaient parfaitement à Antoine. Il est d'ailleurs habité dans le film. Catherine est au quotidien une superactive. Elle est directe, drôle, passionnée, comme Cécile. Loin de son image glamour et glacée. Elle m'a fait un joli cadeau. Elle a accepté de se mettre à nu, de dévoiler son humanité, sa personnalité chaleureuse. De jouer sans fard ni maquillage. C'est très courageux de sa part !
André Téchiné, Le Figaro 2004

J'ai d'abord écrit pour Catherine Deneuve. Il s'agissait ensuite de lui trouver un partenaire qui puisse directement évoquer un passé dans la mémoire du spectateur. Je voulais éviter de donner des explications sur la relation que les personnages avaient eue autrefois par un système de flash-backs ou de rappels dans les dialogues. Il fallait qu'il y ait une sorte d'évidence physique immédiate. Et j'ai pensé à Gérard. Cela me plaisait de plonger ce couple mythique dans quelque chose de plus présent, de plus réel, de plus contemporain. Ce que j'aime avec les stars, c'est essayer non de les dépouiller, au sens sadique du terme, mais de les dénuder, de les tirer vers la dimension la plus humaine possible, la plus démaquillée. Avec Catherine Deneuve, c'est un désir commun de se retrouver, même si elle me laisse toute liberté quant à la nature du projet. Elle aime devenir un instrument. C'est sûrement l'actrice la plus docile que j'ai connue. Et j'avais très envie de retravailler avec Depardieu.
André Téchiné, Les Inrockuptibles 2004

Extraits d'interviews de ses partenaires

Elle m'a toujours plu, Catherine. C'est une aventurière. Chez ces actrices, chez ces femmes que j'aime, il y a quelque chose qui, apparemment, ne peut pas se blesser, et, pourtant, leur peau est extrêmement fragile, parce ce qu'elles sont à l'écoute de tout. Ce sont des mères au sens "compagnonnique" du mot. Des intelligences, des sensibilités indispensables. La plus grande force de Catherine, c'est de vivre. De vivre comme elle est. Ce sont des femmes qui avancent dans le temps, qui avancent dans ce métier devant des lames de rasoir de plus en plus fines, de plus en plus dangereuses, et malgré tout, elles ne se laissent pas arrêter.
Gérard Depardieu, cité dans Studio Magazine 2004

Extraits de critiques

Cette scène de retrouvailles de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu est formidable. Parce qu'elle n'est pas convenue et qu'elle est à la hauteur de la force, de l'éclat et de la singularité des deux protagonistes. Deneuve et Depardieu. On sait depuis "Le dernier métro" qu'ils forment un couple de cinéma magnifique. Un de ces couples qui, comme Gabin et Morgan dans "Quai des brumes", entrent, en un seul film, dans la légende du cinéma et dans la mythologie populaire. Un de ces couples qui font partie à jamais "du patrimoine national des sentiments", comme le dit si joliment Depardieu lui-même.
Jean-Pierre Lavoignat, Studio Magazine 2004

Parce que c'est elle. Parce que c'est lui. On ne peut pas voir le dernier film d'André Téchiné en faisant abstraction de son casting. Réunir une nouvelle fois Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, c'est raconter deux histoires en même temps. Celle du film et celle du cinéma. Ces retrouvailles de fiction de deux anciens amants s'enrichissent ainsi de celles, réelles, de ces fidèles partenaires, elles-mêmes nourries de tous les rôles qu'ils ont interprétés. Cela ne fait que renforcer le plaisir et l'émotion du spectateur, sans que ce riche passé cinématographique ne pèse, pour autant, sur l'exploration des sentiments à laquelle Téchiné nous convie.
Jean-Pierre Lavoignat, Studio Magazine 2004

Le cinéma de Téchiné voue Depardieu (excellent) à incarner les revenants ("Barocco"), les êtres somnambules aptes à ressusciter les amours défuntes, celles de Cécile (Deneuve, dont le cinéaste obtient toujours le plus insolite).
Sophie Grassin, Première 2004

Cécile, Deneuve, avoue ne plus aimer son corps, or elle est aérienne, belle et fraîche, disponible comme une débutante. Dans un rôle presque féminin (la détermination amoureuse d'habitude est une disposition propre aux héroïnes), Depardieu retrouve à l'évidence un grand plaisir à jouer. Ce n'est pas seulement un beau film, c'est un film vrai et juste.
Vincent Josse, France Inter 2004

Deneuve est parfaite en femme frustrée. Elle vitupère, engueule tout le monde, ressemble, malgré ses robes à fleurs, à un général privé de guerre ; son fils fait n'importe quoi, son mari se bourre la gueule en ricanant, il faudrait que quelque chose survienne. Ce sera une apparition bouleversante : un Gérard Depardieu aussi féminin que Deneuve est virile, venu réclamer son dû au seul amour de sa vie, "31 ans, 8 mois et 21 jours" après leur séparation. Si cette aberrante revendication déclenche une telle émotion, c'est que Deneuve et Depardieu, filmés sans chichis, magnifiques de brutalité, de justesse et de naturel, font surgir des souvenirs d'amours anciennes remontant au "Dernier métro" de Truffaut, à "Je vous aime" de Claude Berri. Trente ans de cinéma, le temps des films et celui de la vie se téléscopent.
Elisabeth Quin, Elle 2004

Un premier amour peut-il devenir le dernier ? André Téchiné regarde ces gens qui s'accommodent comme ils le peuvent de ces temps qui changent et y infiltre un petit grain de sable afin de débusquer les sentiments cachés. Sa caméra est vive, parfois brutale, parfois naturaliste, toujours en curiosité. Cela donne un bouleversant pas de deux hésitant, formidablement humain, dansé par le couple mythique du "Dernier métro". Catherine Deneuve et Gérard Depardieu sont magnifiques : elle, tout en énergie, fuyant vers l'avant ; lui, tout en retenue, enfermé dans son idéal amoureux.
Fabienne Bradfer, Le Soir 2004

"Les temps qui changent" est un grand film de la seconde chance. Celle que Téchiné et ses coscénaristes Laurent Guyot et Pascal Bonitzer, donnent aux personnages et surtout aux acteurs principaux. Voilà Deneuve (Cécile) et Depardieu (Antoine) dont la réunion pour la première fois dans un film de Téchiné aurait pu passer pour un gadget promotionnel un peu balourd. Un film en 2D ? Cinq secondes en leur compagnie lèvent l'hypothèque. Sensationnels l'un sans l'autre, exceptionnels en duo. Comme s'ils chantaient. Ce qu'ils ont failli faire autrefois pour "Une chambre en ville" de Jacques Demy. On comprend le titre : "Les temps qui changent" parle du passé qui est présent. Car par un effet d'osmose vertigineux, leurs retrouvailles sont le sujet du film au moment où ces deux stars cessent d'être des personnalités pour devenir ce qu'ils sont de mieux, des rôles. [...] Il faut voir Depardieu qui joue moins comme un vieux garçon que comme un jeune enfant. Et Deneuve qui demande qu'on éteigne la lumière pour leur nouvelle étreinte. C'est une crainte de femme mûre, qu'elle joue comme une pudeur de jeune fille.
Gérard Lefort, Libération 2004


Catherine Deneuve, la solaire, toujours aussi belle, vivante, tranchante, mystérieuse, semble porter en elle la richesse romanesque de son imposante filmographie et s'amuser des dialogues faisant référence à son âge et à sa beauté. Quant à Gérard Depardieu, étonnamment lunaire, que l'on avait un peu perdu de vue au cinéma, le revoilà dans une composition inhabituelle et convaincante : lui, l'habituelle montagne de muscles et d'énergie, le voilà comme pétrifié, marmoréen, hébété, transformé en statue de sel par le sentiment amoureux, fragile et vulnérable comme un enfant, bouleversant.
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles 2004

2004
Rôle de Cécile




Images du film

Réalisateur : André Téchiné
Acteurs : Gérard Depardieu, Gilbert Melki, Lubna Azabal
Scénario : Laurent Guyot
Photo : Julien Hirsch

Résumé : Antoine est envoyé à Tanger pour superviser un chantier. Il y retrouve Cécile... Ils se sont aimés il y a trente ans, se sont quittés, et ne se sont jamais revus. Elle, s'est mariée au Maroc et a refait sa vie. Lui, n'a jamais su oublier, ni guérir. Il n'a plus qu'une idée en tête : la reconquérir.

Festival de Berlin 2005
Festival de Belgrade 2005

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Gérard Depardieu