Sa carrière / Films / Palais Royal !
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Extraits d'interviews de Catherine Deneuve

J'ai reçu le scénario en sachant que Valérie avait pensé à moi en l'écrivant. Je l'ai lu deux fois, et je lui ai dit oui assez vite. Il y a eu de ma part un plaisir immédiat à la lecture, c'était très gai, très drôle. La comédie, c'est un domaine difficile à aborder pour les actrices. Je guette beaucoup les sujets qui s'y prêtent parce que, même si c'est un peu cliché de dire ça, cela me paraît moins simple de faire des comédies que par le passé : cela tient sur le décalage avec l'air du temps, il y a aujourd'hui moins de terrains sur lesquels on puisse ancrer une véritable comédie.


[Valérie] et moi n'avons pas vraiment théorisé sur mon personnage pour le préparer, nous avons simplement regardé ensemble sa collection de photos glanées dans les magazines spécialisés, mais au-delà de ça, j'ai tout de suite compris ce qu'elle voulait tourner en dérision, et elle m'a laissée assez libre, finalement, de construire Eugénia. Mais ce personnage était tellement taillé sur mesure que je n'ai pas eu grand mal à m'y glisser ! Je ne vous dirai pas de qui je me suis inspirée pour devenir cette reine (rires), de toute façon, il s'agissait plutôt de choses fugitives, de bribes d'images, notamment pour les scènes officielles. Je m'amuse souvent, quand je suis en voiture avec des amis, à caricaturer les royaux en faisant des saluts de la main vers l'extérieur, ça me fait beaucoup rire, il y a un côté marionnette qui me plaît, (rires).

Eugénia est une reine d'un cynisme insensé, mais elle sait aussi en jouer avec pragmatisme. Elle a une mainmise absolue sur ses ouailles et sait ne surtout pas voir ce qu'elle ne veut pas voir. Pour elle, il faut se débrouiller avec les choses, sans aucune réflexion sinon maintenir à tout prix les apparences. Elle a une haute idée de sa fonction, c'est devenu une seconde nature pour elle, quel qu'en soit, d'ailleurs, le prix à payer pour elle ou pour les autres. C'est un peu une statue, et c'est un personnage un peu ridicule, au fond. Je pense que cela fait partie des ressorts de la comédie que de savoir justement jouer du ridicule. Je n'ai jamais discuté ou argumenté sur ce que Valérie avait écrit, il me fallait juste m'adapter au rythme du phrasé qu'elle exigeait de moi, comme cette fameuse réplique portant sur "les séries de "p" faits en calligraphie", que j'avais tendance à couper au milieu alors que Valérie voulait que je la prononce de manière très régulière, sans à-coups. Cette scatologie sous-jacente ne me dérange pas le moins du monde, ça fait vraiment partie de la drôlerie intrinsèque des dialogues, et je n'allais certainement pas remettre ça en cause.


Valérie est quelqu'un de zinzin, mais au bon sens du terme, elle est incroyable de folie et de sérieux mélangés. Ce que j'aime en elle, c'est qu'elle fait rire en ne prenant jamais les chemins de la facilité ou de la mode, mais en vous emmenant par le haut, par de véritables chemins de traverse de la fantaisie, la fantaisie étant une des choses les plus importantes de la vie. J'ai vu tous les spectacles de Valérie, je suis une vraie fan depuis le début.

Valérie possède une extravagance à l'Anglaise qui me plaît énormément, avec un côté multiple, un décalage permanent, une couleur et un monde à elle qu'elle transporte absolument où elle veut. C'est très agréable, en tant qu'actrice, de pénétrer dans un tel univers.

Pour "Palais Royal !", Valérie s'est servie à dessein de mon passé d'actrice, ou plutôt de mon côté "représentante officielle en tant que "première dame" du cinéma français !" (rires) C'est vraiment quelque chose qui me fait toujours beaucoup rire mais aussi contre lequel je lutte... par la dérision. Quand on me connaît un peu, on sait très bien que je ne suis pas "ça". De toute façon, aujourd'hui, on peut écrire n'importe quoi, tout ce qui est dans les journaux est censé être vrai. Il me semble pourtant que ma personnalité et mon caractère sont souvent à l'opposé de l'image que l'on donne régulièrement de moi. Alors j'essaie d'écraser ça le plus possible quand j'ai la possibilité de le faire. "Palais Royal !" m'a paru être un très bon moyen de me faire tomber de ce piédestal sur lequel on m'a mise contre ma volonté.

Michel Aumont est un acteur que j'aime beaucoup, j'étais très contente quand j'ai su que j'allais tourner avec lui. Son René-Guy est une sorte d'éminence grise, serviteur de la reine tout en en étant amoureux, c'est un personnage beaucoup plus subtil que ne peuvent le laisser supposer ses apparences rigides. Valérie l'avait beaucoup poussé dans ce sens, ils ont beaucoup travaillé sur la diction, l'accent, alors que moi, finalement, j'y ai plutôt échappé, étant une reine assez pragmatique... Je n'avais jamais non plus tourné avec Lambert Wilson. C'est un comédien excellent qui n'a pas eu peur de s'amuser de sa propre image. Je crois que, comme pour moi, il y avait une véritable jubilation de sa part dans le fait de camper un personnage aussi caricatural qu'Arnaud.

Ce qu'il y avait de captivant chez Diana, et dont Valérie s'est beaucoup inspirée pour le personnage d'Armelle, c'est le contraste entre la façon dont elle était photographiée au quotidien et ce qu'elle vivait dans sa vie de femme. Sa vie a tout de même été d'un romanesque incroyable : se marier si jeune avec un homme qui n'avait jamais oublié un premier amour qu'il épousera finalement vingt-cinq ans plus tard, ça vaut tous les films du monde...

Valérie écrit d'abord pour les acteurs et puis j'aime beaucoup son côté scato. D'autant qu'avec elle, ça ne devient jamais vulgaire, juste grossier.

Je partage avec le personnage un côté très pragmatique. Cette rapidité à passer d'une chose officielle à une chose très quotidienne. Valérie a pris ça de moi. En revanche, je n'ai pas son cynisme. Moi, je suis plutôt ironique. C'est de famille. A la maison, je vous l'ai dit, on ne se prenait pas au sérieux.

Extraits d'interviews de Valérie Lemercier

J’ai écrit le rôle pour Catherine Deneuve. C’est une reine.

Valérie Lemercier, Première 2005

On a vraiment écrit le rôle d'Eugénia pour Catherine, moi qui ne suis pas croyante, j'avais mis un cierge à dix euros pour qu'elle l'accepte, Dieu est classe ! Le rôle a été écrit pour elle dans un registre qu'on ne voit pas souvent : une femme qui parle très vite, qui est directe, concrète, qui peut dire merde et qui est toujours très à l'aise. Catherine est comme ça aussi dans la vie. En fait, tout le monde ne peut pas jouer une reine. Elle, elle peut. Pour les étrangers, c'est d'ailleurs un peu la reine de la France, Catherine Deneuve fera toujours plus reine en tablier et bottes en caoutchouc que n'importe quelle autre actrice parée de diamants, parce quelle est célèbre depuis qu'elle a 18 ans, qu'elle a toujours été belle et qu'elle inspire le respect... Quand elle arrive sur le plateau, on entend les mouches voler, ça ne s'explique pas.
Valérie Lemercier, Dossier de presse

Elle n'a fait aucune réflexion sur les dialogues... Elle est avant tout pour le film et c'est un grand soutien que d'avoir sa confiance. Et puis c'est une partenaire de jeu très agréable, elle rend les scènes faciles parce qu'elle ne triche jamais, elle n'a pas des "mines" en magasin qu'elle ressort à la demande. Je me souviens, quand je jouais avec elle, je me disais qu'il y avait un metteur en scène imaginaire qui nous filmait. C'est marrant, il y a une scène, dans la serre de tulipes, où on peut me voir non pas lui souffler le texte, mais le dire en même temps qu'elle. C'est une habitude que j'ai, un peu comme les parents qui chantent la chanson en même temps que leurs enfants à "l'Ecole des fans". Je ne suis pas sûre qu'elle l'ait vu, mais moi je le vois à l'écran...
Valérie Lemercier, Dossier de presse

J'adore Catherine... Catherine Deneuve. Comme incarnation de l'élégance, il n'y a pas mieux que Catherine dans "Belle de jour", de Buñuel ! J'ai écrit "Palais Royal !" pour elle. Elle m'inspire. Avec Catherine, pas besoin de déguisement, elle est juste royale !
Valérie Lemercier, Première 2005

Des actrices comme elle, c'est forcément inspirant. Elle a un truc : un débit très rapide. Cela donne ce côté à l'aise, même si ce n'est pas vrai. Les gens qui maîtrisent bien le langage, ça a quelque chose d'aristo, de chic. Et, comme dans le film, on fait dire à ces gens chics des choses triviales, le rire naît de ce contraste. Catherine disait que lorsqu'elle arrivait sur le plateau, il y avait un grand silence, non seulement parce qu'elle était Deneuve, mais aussi parce qu'elle était la reine ! Il y avait un mélange des deux. N'empêche que tout le monde était un peu impressionné... Moi aussi, forcément. Parce que ce qu'elle fait est impressionnant. Je le voyais bien sur le plateau, mais cela a été encore plus flagrant lorsque j'ai vu les rushes après le tournage. Je lui avais menti, comme à tout le monde, d'ailleurs, en disant pendant le tournage que les rushes étaient formidables, alors que je ne les regardais pas. Mais je n'imaginais pas à quel point elle était bien !
Valérie Lemercier, Studio Magazine 2005

Ca m'est arrivé de me pincer pour y croire. Je me souviens de la scène de la charte de Calixte 1er avec Michel [Aumont], Catherine et sa boîte rouge, Lambert en pull, perdu entre les deux ; je les revois très bien tous les trois à ce moment-là... Ce sont eux, et en même temps, pas eux. C'est un sentiment délicieux.
Valérie Lemercier, Studio Magazine 2005

Les souveraines ont une autorité qui leur vient de ce que, situées tout en haut de l'échelle, jamais personne ne les juge. C'est ce qu'a, selon moi, très bien rendu Catherine Deneuve, si sûre d'elle jusqu'au moment, où, dans le scénario, une grave secousse ne la perturbe. Personnellement, je n'ai pas ces audaces.
Valérie Lemercier, Télé Ciné Obs

Extraits d'interviews de ses partenaires

Cela a été très important pour moi de travailler avec Catherine Deneuve, parce que Catherine Deneuve, c'est quelqu'un avec qui je "vis"depuis que je suis né, ou presque. Elle fait partie intégrante de mon imaginaire. C'est quelqu'un qui a dans l'œil, dans l'oreille et dans l'esprit ce que les plus grands créateurs de cinéma sur la planète lui ont dit et montré. Ce n'est pas rien. Et puis c'est aussi une femme incroyablement fascinante : si on est fasciné à l'avance, au moment où on la rencontre, on est encore plus fasciné. Elle dépasse la notion même de "très belle femme" ou de "grande actrice". C'est une véritable énigme de sophistication, de féminité et de beauté. On y est préparé, mais au moment de la rencontre, cela vous surprend toujours. En plus elle est géniale dans le film, et c'était très fort de sa part d'accepter ce rôle, très fort et très courageux aussi.
Lambert Wilson, Dossier de presse

En tout cas une fois la terreur de donner la réplique à Catherine Deneuve atténuée, j'ai pris beaucoup de plaisir à tourner ce film, d'autant que, à l'inverse des autres comédiens, je n'ai pas eu à beaucoup me déplacer à l'étranger.
Michel Aumont, Dossier de presse

Je suis un vieux débutant, et je n'avais jamais tourné avec Catherine Deneuve. Ah si, une fois, pour "Courage, fuyons" d'Yves Robert, mais nous n'avions pas de scènes en commun. J'ai dû lui dire "Bonjour madame" une fois en la croisant. Et je l'ai revue une seconde fois au théâtre, un jour où elle est venue voir Elsa Zylberstein qui jouait avec moi. Là je lui ai redit "Bonjour madame" et elle m'a dit "Bonjour monsieur". Déjà il y avait un début d'intimité ! [rires]. Je suis sans doute très vaniteux comme tous les comédiens, mais je ne suis jamais content de moi, plus encore à 69 ans qu'à 19, et quand on tourne face à Catherine Deneuve, on est devant un tel degré de perfection, devant une femme qui a un instinct d'actrice aussi formidable qu'on a l'impression qu'elle ne joue pas, que tout est d'une simplicité, d'une clarté absolues. Elle ne cherche pas du tout à composer un personnage comme le font les vieux connards de théâtre comme moi, qui s'astreignent à des efforts gigantesques... (rires) Mais cette admiration que j'éprouvais pour elle était finalement très bénéfique à mon personnage, qui vit lui-même dans l'ombre de cette lumière diffusée par la reine Eugénia.
Michel Aumont, Dossier de presse

[Avec Catherine Deneuve, j'ai une scène] très courte ! Mais qu'est-ce que j'en suis fière. Quand on m'a dit que je tournais avec elle, je me sentais comme une enfant. A la vérité, je n'ai pas un grand rôle dans le film. C'est presque mon propre rôle puisque je dois chanter à l'enterrement d'une princesse, une chanson, Trois rangs de perles, que j'ai composée avec mes musiciens sur un texte de Valérie Lemercier. C'est une chanson très triste, mais franchement très jolie. La scène avec Catherine Deneuve fut tournée en la cathédrale de Malines.
Maurane, La dernière heure 2004

Elle est impressionnante. Il n'y a rien à faire: quand on la voit arriver, il est évident que ça ne peut être personne d'autre que Catherine Deneuve. En même temps, elle est très gentille.
Maurane, La dernière heure 2004

Elle m'a dit que je m'étais plutôt bien débrouillée et que mon rôle n'était pas si facile. Personnellement, j'avais tendance à m'excuser parce que j'ai fait recommencer la scène pas mal de fois. Elle me répétait: "Non ! Non ! Non ! Tout va bien". A cet égard, elle était charmante. Mais au début, c'est vrai qu'elle est un peu réservée. Il faut la mettre à l'aise pour qu'ensuite, elle vous mette à l'aise. Mais je comprends qu'elle se protège : le cinéma est vraiment un monde à part, un peu irréel. Ce n'est pas la même énergie que celle du show business où les choses sont davantage bon enfant. Valérie Lemercier, en évoquant Catherine Deneuve, me disait qu'en dehors du métier, elle ne parlait que de sa campagne et de ses poules, qu'elle est une femme ayant les pieds sur terre, une bonne vivante ! D'ailleurs, sur le tournage, à Malines, c'est elle qui payait des frites et des bières aux techniciens du film.
Maurane, La dernière heure 2004

Extraits de critiques

Dans cette farce bouffonne sur les bas côtés des grands de ce monde, qui mieux que Catherine Deneuve pouvait incarner une reine Eugénia pète-sec, pragmatique voire cynique, les pieds sur terre pour tenter de sauver un royaume qui part à vau-l'eau ?
www.commeaucinema.com

Blagues gauloises et humour de situation salace émaillent le film, et les coscénaristes Valérie Lemercier et Brigitte Buc tirent visiblement beaucoup de plaisir à faire jouer "la reine" Catherine Deneuve à contre-emploi de son image d'élégance glacée (adepte de calligraphie, elle s'exclame : "Ce matin j'avais un petit coup de mou, j'ai fait toute une série de "p", ça m'a bien détendue").
www.commeaucinema.com

Il ne suffit pas d'écrire "Pas évident à débrider, les Pokémon" pour être drôle ; encore faut-il le garder pour la bonne bouche. En l'occurence, celle de la féroce et manipulatrice reine mère, interprétée avec maestria par Catherine Deneuve. Dit par celle que l'on considère trop souvent comme une altesse de cinéma, ce dialogue prend toute sa puissance comique.
Patrick Fabre, Studio Magazine 2005

Le casting est dément - avec une mention spéciale pour Catherine Deneuve en reine mère jurant comme un charretier -, les répliques tordantes, et le récit trouve très vite ses enjeux.
Yann Gonzalez, Têtu 2005

La palme à Catherine Deneuve en reine mère : elle n'a jamais été aussi loin dans l'autodérision.
Vincent Ostria, L'Humanité

Le reste du casting est à l'avenant, notamment Deneuve, en vieille reine revêche et manipulatrice. Sa méchanceté est jubilatoire. Après "Huit femmes", la grande Catherine confirme l'étendue de son talent comique. Ses regards noirs et les piques qu'elle lance sont à coup sûr les meilleurs moments de ce spectacle.
Frédéric Mignard, AVoir-aLire.com

Ce rôle écrit spécialement pour Catherine Deneuve bénéficie d'un traitement de faveur : un vrai comique de caractère, sophistiqué, relayé par l'autorité naturelle de l'actrice, très drôle quand elle repousse les familiarités de visiteurs lors d'une journée portes ouvertes au château, ou quand elle explose de dégoût en apprenant que sa bru s'est réfugiée chez la chanteuse Maurane.
Louis Guichard, Télérama

Exquise Catherine Deneuve en souveraine pète-sec.
Nicolas Schaller, Première 2005

Valérie Lemercier, en fausse godiche promue Lady Di au pays des Grimaldi, est irrésistible,et Catherine Deneuve, désopilante en reine mère Eugénia confrontée à la populace lors d'une journée portes ouvertes.
Jean-Philippe Guerand, Télé Ciné Obs 2005

Catherine Deneuve en reine mère pétomane entre les lettres, livre un numéro d'autodérision on ne peut plus cruel.
Guillaume Loison, Chronic'Art

Lien vers le site officiel du film

2005
Rôle de la reine Eugenia

Réalisateur : Valérie Lemercier
Acteurs : Lambert Wilson, Valérie Lemercier, Mathilde Seigner, Denis Podalydès, Michel Aumont, Michel Vuillermoz, Gilbert Melki, Maurane, Etienne Chicot
Scénario : Valérie Lemercier, Brigitte Buc
Photo : James Welland
Musique : Bertrand Burgalat

Résumé : Armelle est une gentille orthophoniste, mariée à Arnaud, jeune frimeur et fils cadet du roi André et de la reine Eugénia. À la mort accidentelle du roi, contre toute attente, le couple va devoir lui succéder et remplacer Alban, le fils aîné, dans ses obligations royales…

Nominations
Césars 2006 : Actrice (Valérie Lemercier), Second Rôle Féminin (Catherine Deneuve)

Images du film

Photos du film

Avant-première à Paris

Avant-première de "Palais Royal" avec Valérie Lemercier - Photo Olivier Bruaux



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Têtu 2005
Studio Magazine 2005
Dossier de presse

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