Sa carrière / Partenaires & Réalisateurs / Philippe Garrel
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Ce qu'en a dit Catherine Deneuve...

C'est quelqu'un qui m'intéressait beaucoup. J'aime sa sensibilité, pour moi c'est un poète. Je n'avais jamais pensé tourner avec lui, ayant l'impression de ne pas faire partie de sa famille. De même qu'il y a d'autres metteurs en scène que j'estime beaucoup ou que j'admire, tout en sachant que je ne fais pas partie de leur famille d'acteurs. Pas une seconde je ne pensais pouvoir tourner avec Garrel. C'est vraiment un hasard, une rencontre de quartier.

C'est un auteur au sens le plus noble du terme, c'est-à-dire qu'il est là, il n'y a pas de scripte sur le film, c'est lui qui prend sa craie et qui marque la place des acteurs. Il ne peut pas faire la mise en place s'il n'y a pas les acteurs, ce qui me va tout à fait.

Ce qu'il a dit sur Catherine Deneuve...

Je ne sais pas ce qu'elle trouve chez moi… En revanche, je sais ce que j'ai trouvé chez elle : une capacité de jouer en première prise, pendant des journées entières. On répète beaucoup mais on ne joue qu'une fois : c'est ce que j'aime. Il n'y a pas beaucoup d'acteurs capables comme elle de jouer en première prise.

Philippe Garrel, Les Cahiers du Cinéma 2000

Avoir tourné avec Catherine Deneuve me fait penser à mon ami peintre Frédéric Pardo, à qui le Président de la République, François Mitterrand, avait commandé un tableau officiel après avoir été élu. Et le Président de la République venait poser chez lui… Et on a beau se dire que Ingres et d'autres faisaient déjà ça comme ça, c'est difficile à ce moment-là de tenir le crayon ou le fusain sans trembler.
Philippe Garrel, Les Cahiers du Cinéma 2000

Réalisateur né en 1948, il manie la caméra très tôt, tournant vite, dans les années soixante et soixante-dix, des films autarciques, au carrefour de deux influences, celle du cinéma de Godard et celle de l'Underground américain, qui n'ont connu qu'une diffusion confidentielle. Garrel ne raconte pas sa vie, mais nourrit des fictions contemporaines de l'expérience tragique acquise par lui-même et par ses proches : des hommes, des femmes, la drogue, la douleur, la mort... puis l'enfant, grâce à qui le cinéma de Garrel n'est pas un cinéma de deuil. Cinéaste de haute exigence, il est un de ceux qui ont su comprendre la leçon de Bresson. Son écriture précise, son sens de la durée et de l'espace, et la connivence qui le plus souvent le lie aux comédiens qu'il dirige, en font, dans un registre certes hautain et parfois difficile, un des grands de la création contemporaine.

Films avec Catherine Deneuve



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