Ses interviews / Presse 2000-09 / Citizen K International 2005
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Secret d'alcôve

Catherine Deneuve et Pharrell Williams, l'étoile du R&B, se sont arrêtés au Ritz pour se confier à Citizen K.

Accastillage des grands jours : coiffure laquée, escarpins jolie madame, microsac déluré. La star en couverture renvoie les réponses de sa voix de jeune fille. Bon coup de raquette : vif et affûté.

Votre remède antistress ?
La respiration...

Dissoudre la tristesse ?
Voir les gens qu'on aime. Ça ne disparaît jamais vraiment, la tristesse. Il faut attendre qu'elle passe, être bien accompagné.

Un parfum à vous offrir.
Quelque chose de chez Shiseido, ou de Frédéric Malle.

La question que vous détestez qu'on vous pose ?
Êtes-vous amoureuse en ce moment ?

Êtes-vous amoureuse en ce moment ?
Voilà !

Votre dress-code.
Je suis actrice, je n'ai pas de dress-code. C'est pour les ministres.

Le défaut qu'on vous reproche.
Ma distance, prise pour de la froideur. En fait, je n'aime pas la familiarité. J'aime l'intimité.

Le défaut que vous préférez chez les autres ?
Je supporte les défauts des gens que j'aime. Il faut que leurs qualités me semblent plus importantes que leurs défauts.

Votre auteur de fiction favori ?
Peut-être Marjane Satrapi. Oui, Marjane Satrapi. J'adore ce qu'elle fait, j'adore son dessin noir et blanc si graphique. J'aime son esprit, ce mélange de désespoir et d'autodérision, sa solitude. J'aime tous ses livres. Quant à elle, dans la vie, elle est épatante. Je l'ai rencontrée : gaie, pleine d'humour.

Votre livre culte.
"Lettres à un jeune poète", de Rilke. "La cloche de détresse", de Sylvia Plath.

Comment choisissez-vous vos livres ?
Je lis des critiques, je choisis celles qui se recoupent. Ou des livres dont on m'a parlé. J'achète et ma mère lit d'abord : c'est une grande liseuse.

Un geste, chez un homme ?
Un homme qui me caresse la cheville.

Le dernier cadeau que vous avez fait ?
Un petit avion américain des années 1940 en métal brossé, trouvé dans une boutique à New York.

De quoi avez-vous abusé ?
Du manque de sommeil.

Qu'avez-vous le plus économisé ?
Pas mon temps, ça, c'est sûr. Ni mon argent... Je crois que c'est le sommeil que j'ai économisé.

Votre plus grosse bévue ?
Des achats inconsidérés. Des erreurs de jugement sur des personnes.

Qu'y a-t-il de gauche, chez vous ?
Pas mal de choses. Je coupe ma viande avec la main gauche... Je roule à gauche, paraît-il...

Et de droite ?
Mon dos.

Quel est celui de vos ennemis que vous admirez le plus ?
Je n'ai pas d'ennemis. Et ceux que je considère vraiment comme des ennemis, je n'ai aucune admiration pour eux.

La pire insulte.
Une insulte réservée aux femmes.

Que vous évoque le mot "célébrité"?
Beaucoup de fantasmes. Mais pas les miens...

Ce que vous supportez le moins dans le monde du cinéma ?
L'éphémère.

Le film que vous seriez capable de revoir dix fois en flamand non sous-titré ?
"Fanny et Alexandre", d'Ingmar Bergman. "La nuit du chasseur", de Charles Laughton.

Celui que vous ne pouvez voir jusqu'au bout ?
"Orange mécanique", de Stanley Kubrick.

Le classique qui vous tombe des mains ?
Je n'en ai pas lu assez pour en arriver là.

Votre mauvais goût ?
Les imprimés "panthère". Il faut en avoir un peu...

Usage de la musique.
Très important. On a chanté chez moi depuis mon enfance. Mes propres enfants se plaignaient : je chantonne tout le temps, même dans la rue. J'achète beaucoup de disques, de la pop, du rap, de la variété...

L'artiste le plus surévalué aujourd'hui.
Je ne peux pas le dire. Le retour de bâton serait trop lourd. Un homme de la mode...

A quel signe infaillible reconnaissez-vous la bêtise ?
Au son de la voix.

Fuir un raseur.
Au revoir. Dire au revoir et lui serrer la main.

Vous allez me dire au revoir et me serrer la main ?
Non... Continuez.

Votre prochain achat.
Un frigidaire Gorenje dessiné par Pininfarina.

Le dîner que vous rêvez d'organiser ?
Organiser un dîner, ce n'est jamais un rêve. Je n'aime pas prévoir... Le dîner de rêve, c'est celui qui s'organise avec les gens qu'on aime, sans rien de formel. Pas plus de huit personnes. Ensuite on ne peut plus parler.

Qui rêvez-vous d'inviter ?
Pharrell Williams. Je suis très contente de l'avoir rencontre. Il est doué, brillant... Et j'adore les bijoux qu'il a dessinés pour Vuitton. Notre rencontre a été brève, mais j'ai beaucoup d'admiration pour son travail.



Par : Marie-Dominique Lelièvre
Photos : Mark Seliger



Début des années 1980, en Yves Saint Laurent, avec "Gérard Lebovici, mon agent disparu. Un souvenir très particulier. Il sortait très peu. Comme le montre la photo, je n'ai jamais boycotté la fourrure".


En 1981, aux Césars qui récompensent "Le dernier métro". "Un grand souvenir. La première fois qu'un film recevait autant de césars. Pour l'occasion, j'avais demandé à Yves Saint Laurent de me faire sur mesure une robe très théâtrale".


Au Festival du Film de Berlin, en Prada (2005).


Au Festival du Film de Las Palmas (2003), en Marc Jacobs. "Des manifestants essaient d'entraver le déroulement du festival, pour protester contre la participation du gouvernement espagnol à la guerre en Irak. Je leur témoigne mon soutien".


Au Festival du Film de Marrakech (2005). "J'y suis venue en Lanvin, en coup de vent, remettre un prix à Martin Scorsese. Une très jolie soirée".


Au gala "Ensemble contre le sida", avec Isabelle Huppert et Inès de la Fressange (2003), "une très belle robe d'Yves Saint Laurent vintage, époque Mondrian".


Au Festival de Cannes (1966) avec mon mari, David Bailey, à l'époque des "Demoiselles de Rochefort". J'adorais ce modèle très connu d'Yves Saint Laurent, entièrement brodé, comme un T-shirt blanc et argent".



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