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Du côté de chez Catherine Deneuve

Elle nous présente sa maison "balzacienne", qu'elle a décoré et meublé elle-même au fil des ans et des coups de cœur, avec un goût très sûr.

Pour la première fois, Catherine Deneuve a accepté d'ouvrir les grilles de son havre de paix, une propriété secrète aux volets bleus, nichée aux confins du Vexin français. Les tempêtes de Noël n'ont pas épargné quelques grands arbres du parc, inspiré des jardins à fa française et de l'école italienne. A l'entrée, dominé par les ifs et les buis qui ont courageusement résisté, un petit pont de pierre enjambe un bras de l'Eure, accueillant les rares privilégiés admis dans ce refuge.

Secrète ? Non, discrète. Distante ? Non, pudique. L'univers intime de Catherine Deneuve reste un mystère qui paraît la condition même de son bonheur. Si elle vit et travaille à Paris, elle a déniché et conçu une thébaïde en Normandie, que seuls quelques rares intimes peuvent fréquenter. Aujourd'hui, elle déroge à la règle pour nous faire partager quelques instants "sa maison, son île" au cœur d'une nature respectée avec l'élégance qu'on lui connaît et une compétence que l'on découvre avec ravissement.

A l'ordre du jour printanier : la maison à la campagne, le jardinage, les chats...
C'est ma vie de tous les jours. Je vis ici avec mes chats ; eux et moi sommes des amis intimes. Mais n'allez pas croire que ce soit un lieu de retraite, c'est une maison de week-end et de vacances. Je passe, bien sûr, l'essentiel de ma vie à Paris, sauf pour les besoins de mes tournages. Disons que lorsque je le peux, trop rarement à mon gré, je viens ici. J'y suis bien. Je crois que mes amis ou ceux qui, souvent pour le travail, m'y accompagnent, eux aussi s'y sentent bien. Au fond, je la considère comme ma "vraie" maison. Elle me ressemble, je lui ressemble. Là, je retrouve la nature, le silence, la lumière, mes animaux. une autre notion du temps... Un rythme différent dont j'ai besoin.

Vous l'avez choisie par hasard ?
Si l'on veut... Le hasard, on peut aussi l'appeler destin. Pendant vingt ans, j'ai habité une autre maison - de beaux bâtiments de ferme -, à 7 kilomètres d'ici, en lisière de forêt, au sommet d'une colline. Je n'ai fait que descendre dans la vallée. Cette demeure balzacienne, familiale, dès que je l'ai vue, j'ai senti qu'elle m'attendait. Elle dormait depuis trop longtemps. Il a fallu beaucoup de travaux pour lui redonner vie.

Comment allez-vous au cinéma ? En projection privée ?
J'essaie de l'éviter. J'ai pour habitude d'aller voir les films en salle, comme le simple spectateur que je suis. A Paris, j'habite un quartier où les cinémas sont très nombreux. Je m'y rends les mains dans les poches dès que mon emploi du temps le permet. Je suis contente de me trouver, anonyme, au milieu d'un public aux réactions totalement libres. J'aime l'atmosphère de la salle. Les projections privées, c'est une autre histoire... Lorsque la lumière s'éclaire, les attitudes sont nécessairement ambiguës. Les phrases sont alors à décrypter, et les silences aussi. Je suis assez forte pour décrypter ces silences ; de l'enthousiasme pur au rejet déguisé. Mais le public payant, lui, ne s'embarrasse d'aucune considération étrangère au film qu'il a vu.

Vous travaillez souvent avec de jeunes réalisateurs ?
Serait-ce une allusion à Oliveira, qui a 94 ans ? Non, je plaisante... Encore que je puisse prétendre qu'il a été l'un des réalisateurs les plus jeunes avec lesquels, ces derniers temps, j'ai eu l'occasion de travailler. Cela dit. la notion d'âge des réalisateurs n'entre pas en ligne de compte. J'ai travaillé avec des réalisateurs et réalisatrices de tous âges. C'est la personnalité du metteur en scène qui m'intéresse. J'éprouve un réel plaisir à travailler avec des gens très différents. Pour moi, le metteur en scène compte plus que l'histoire. Tout de suite après viennent, en compléments indispensables, la qualité du scénario et le choix des acteurs qui me sont soumis. Encore qu'il faille reconnaître qu'une même histoire peut donner lieu à des films différents selon le réalisateur qui la traite. Le métier serait ennuyeux s'il ne nous permettait pas à chaque fois de prendre et de courir des risques.

Quelle est votre attitude sur un tournage ? Etes-vous minutieuse, exigeante, docile ?
Docile lorsque j'ai confiance. Dans le cas contraire, je peux vraiment devenir rétive, voire craintive. Je me protège. Je me ferme. Car les rapports de force ne m'intéressent pas. Je suppose qu'on me considère comme une actrice exigeante, mais j'espère positive. Je suis comme tout le monde : je m'entends mieux avec certaines personnes qu'avec d'autres.

Vous avez joué des rôles très différents...
Par curiosité. Je n'aimerais pas être cantonnée dans un seul registre. Devoir, à la longue, constater mes limites.

Entassez-vous les projets ?
Pas tellement. J'aime, bien sûr, avoir des projets, mais je redoute les engagements prématurés. J'attends de lire au moins un premier travail. Mes projets actuels sont encore au stade de l'écriture. Tout n'aboutit pas forcément. Et pour nous, les acteurs, l'attente peut aussi être un plaisir.

Vous n'êtes pas tentée par l'écriture ?
Comme je suis très gâtée, mon travail me suffit.

Etes-vous séduite par une histoire ou par un personnage ?
Pas en particulier. J'aime la fiction et le cinéma récréatif. Mais j'ai une préférence pour les personnages contemporains, confrontés à des problèmes d'aujourd'hui. Je suis généralement peu attirée par les sujets historiques tournés vers le passé. Peut-être le serai-je un jour pour la télévision.

L'exemple de Gérard Depardieu ne vous inspire pas ?
Pas vraiment. Je l'aime beaucoup, mais nous sommes tellement différents ! A chacun ses solutions contre l'angoisse, pour trouver des chemins qui, croit-on, devraient mener au bonheur. La joie de vivre de Gérard, c'est de se trouver sur un plateau. Quant à moi, je dois nourrir un étrange besoin d'équilibre qui me conduit à m'engager, mais également à m'échapper. Je ne doute pas de faire un jour de la télévision. Je ne suis pas insensible au fait qu'elle offre une grande richesse de formats. Le traitement d'une histoire peut y être long ou court, selon les besoins. La télévision a une plus grande liberté, et permet de traiter des sujets hors norme sur le plan cinématographique. Là, peut-être mes priorités s'inverseraient : l'histoire deviendrait plus importante que le metteur en scène. Mais une grande histoire, je ne l'ai pas encore trouvée.

Comment contrôlez-vous la promotion nécessaire au film ?
Je ne contrôle pas. J'ai donné trop d'interviews depuis trente ans. J'ai l'impression de devoir toujours répondre aux mêmes questions. Elles reviennent fatalement après que j'ai répondu à celles concernant mon prochain film. Elles concernent ma vie personnelle, mes plaisirs, mes amis, mes hobbies... Il est vrai qu'en ce cas, je me montre rétive. Je résiste aux pressions. Pas seulement en raison d'une réserve que j'ai toujours eue, mais aussi par respect pour le public. Au fond, je préfère la radio. C'est direct, c'est rapide, on ne s'attarde pas. C'est davantage un jeu. On peut répondre de façon concise. Je redoute un peu la presse écrite. Elle demande du temps et des révélations prétendument inédites. Et plus l'entretien est long, plus la déception risque d'être forte. Trop de bavardages. On me dit souvent que le public a soif de détails. Je n'en suis pas toujours convaincue, et je ne me sens pas capable de satisfaire ce besoin. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un besoin essentiel. Une simple curiosité, la plupart du temps.

A Cannes, vous allez présenter votre dernier film, "Dancer in the dark", de Lars von Trier. Cannes n'est-il plus qu'un temple livré aux marchands et aux tops ?
Le Festival est en bonne partie dans les mains de Canal, des joailliers et de L'Oréal. II paie son tribut au sponsoring.

Au détriment du cinéma ?
J'ai tendance à le croire. Cannes est un show. C'est dommage, mais à l'ère de la télévision, on ne peut guère s'en étonner car, sans la télévision. des films ne se feraient pas. Pourtant, on aimerait imaginer que Cannes serve exclusivement la gloire du cinéma, que l'affairisme y soit plus en retrait. Venise et Berlin sont restés plus cinéma. A Cannes, tout est relatif, tout est excessif. Ça fait un peu défilé de mode. Ces outrances ne devraient pas occulter la vérité du cinéma, quoique lui aussi soit un mélange d'artifices, de spectacle...

Etes-vous favorable au système des prix ?
Je crains de ne pas être la bonne personne à qui poser cette question. Je ne puis oublier, ou avoir l'air d'oublier, les joies que m'ont causées les prix que j'ai reçus. Et pourtant je reste partagée... Un palmarès élimine obligatoirement, c'est la règle du jeu. Et je n'aime pas l'idée d'élimination. D'autant que ce qui est refusé ou paraît être rejeté peut - les exemples ne manquent pas - être remarquable. J'ai été juré à Cannes, en même temps que Clint Eastwood, j'ai donc été confrontée aux dilemmes auxquels, inévitablement. se heurtent les membres de ce jury. L'ultime choix auquel on est tenu de procéder s'effectue presque toujours entre quelques films dont les qualités sont presque toujours égales. On est nécessairement poussé à l'injustice. Un sentiment très désagréable. D'autant plus qu'on vous accusera ensuite de partialité. Comme si, dès l'origine, nous avions su quelle serait finalement notre décision. Enfin, c'est la règle du jeu ! Vous savez, je ne suis pas sure d'aimer cette compétition, mais je comprends que les producteurs, surtout, et les gens du spectacle y attachent tant d'importance. C'est une très belle vitrine, et une promotion idéale pour les films qui sortent en même temps.

En dehors des scénarios, quelles sont vos autres lectures ?
Je suis assez curieuse, et ma curiosité s'exerce en différents domaines. Mais j'accorde souvent une priorité aux scénarios que l'on m'adresse. Cela prend du temps. Et puis, je lis chaque jour la presse, les revues. Je regrette de ne pouvoir accorder que peu de temps aux livres. Plusieurs sont sur ma table. Ils attendent. Ils ont raison, je les lirai. Mais je suis aussi une passionnée des revues consacrées aux jardins dont beaucoup sont en anglais. Une passion qui me demande beaucoup de temps.

A ce point ? Nous allons ainsi revenir à la nature...
Dans mon jardin jamais fini, je me sens totalement épanouie. Je l'ai voulu tel qu'il est. Je m'en occupe beaucoup. Mes rosiers, je les ai choisis, de même que mes pivoines, mes iris.

Un rêve d'Eden ?
Un rêve. Celui-là réalisé, mais non achevé, heureusement. C'est pour moi, depuis longtemps, une réalité. Un jardin, n'importe quel passionné vous le dira, nécessite une attention, un amour constant. Mais c'est un défi d'orgueil avec la nature domptée, une beauté aussi dont j'ai besoin. Aucune saison n'est ingrate pour un jardin qu'on aime. Ici tout me fascine, le sommeil de l'hiver, l'assoupissement de l'automne, mais c'est l'explosion du printemps que je préfère. Toute la magie de la lumière et du ciel. Du vert et du bleu... Il est en effet très probable que ce soit l'aboutissement d'un rêve d'enfant. Petites, nos parents nous emmenaient souvent à la campagne pour les vacances. Nous y étions très heureuses. Vous allez reparler de nostalgie. Cette fois vous aurez raison. Mon jardin doit évoquer pour moi la vie familiale. Une certaine nostalgie d'enfance et d'insouciance.

Le jardinage vous passionne-t-il depuis longtemps ?
Depuis très longtemps. Je ne suis pas une simple convertie, mais - je suis assez fière de l'affirmer - une jardinière passionnée, qui adore rencontrer des spécialistes et qui est toujours prête à apprendre. Le jardinage est une science infinie. J'aime énormément les rosiers. Autrefois, il fallait traverser la Manche pour trouver des variétés anciennes, et pour visiter des jardins. Je l'ai déjà fait. Mais on trouve depuis plusieurs années de très bons rosiéristes en France. J'espère d'ailleurs pouvoir aller visiter un spécialiste de roses anciennes que je connais depuis vingt-cinq ans. Il est à la retraite, mais toujours actif. Je me réjouis d'aller voir ses roses à Pithiviers, cet été. Un amateur de roses doit toutefois savoir que certaines floraisons sont éblouissantes, mais pour en profiter il convient d'être là car, souvent, les plus belles ne fleurissent qu'une fois. Cela dit, un collectionneur de fleurs est exposé à cent frustrations et à beaucoup d'exaltation.

Quelles sont vos plantes préférées ?
J'aurais un goût particulier pour les arbustes à fleurs, les arbres, car les fleurs, si l'on y réfléchit, sont plus infidèles... Elles ne donnent généralement qu'une saison. Si vous n'êtes pas là durant la semaine de leur floraison, vous n'avez plus qu'à attendre l'an prochain. A cause de Cannes et de mon tournage, j'ai raté les pivoines et les iris, et je ne verrai pas certaines roses cette année. Les arbres, eux, vous offrent une présence plus durable. Leur volume dans l'espace aussi me plaît. Un jardin est composé de tant de vies différentes... les plantes ont toutes leur comportement. Les arbres, enfin, satisfont encore plus notre besoin de durée. Leur compagnie n'est pas capricieuse. Elle vous est garantie toute l'année. Je peux, même l'hiver, compter sur la présence de mes tilleuls centenaires. Mais dans un jardin, il ne faut évidemment pas oublier le bouquet de parfums et d'odeurs toujours changeants selon les saisons, et même selon le temps qu'il fait. Ces mélanges ont toujours des relents d'innocence, de liberté et de permanence.

Etre connue est-il gênant ?
Pas autant qu'on pourrait croire. Lors d'expositions, par exemple le Salon de l'agriculture, les visiteurs sont tellement concentrés sur ce qu'ils sont venus voir qu'ils ne se montrent attentifs à rien d'autre. Plus il y a de monde, moins je suis dérangée. La passion du jardinage exclut les autres curiosités. Avant la cérémonie de remise des prix des Césars, où l'un de mes films était en compétition - un film auquel je tenais d'ailleurs beaucoup -, je me suis précipitée au Salon, que je ne voulais surtout pas rater. C'était le dernier jour. Certainement pas l'idéal cour se détendre, car l'atmosphère de ce genre d'exposition est survoltée, fatigante, mais j'étais bien incapable de rater l'événement II y avait un monde fou et pourtant à aucun moment je n'ai été gênée.

D'où vient le petit âne ?
De chez un éleveur de la Somme, M Bayard pour être précise. Là encore à coup sûr, la satisfaction d'un désir d'enfance. Il m'a semblé qu'il était indispensable à mon jardin comme l'étaient mes oies et grand dindon américain. Tous ces animaux y apportent leur vie personnelle et la vie tout court.

Quel est le destin du troupeau de moutons ?
Un ami qui vit dans le Vexin m'avait recommandé cette race. Ce sont de beaux anglais à tête noire qui viennent du nord. Ils ont aussi du sang irlandais. Beaux mais rustiques, ou beaux parce que rustiques. Ils ne sont pas compliqués à vivre. Je les voulais ainsi. Je donne les mâles et je garde les femelles. Avec les moutons, si l'on n'en fait pas commerce, il faut craindre la surpopulation. Le spectacle apaisant qu'ils offrent lorsqu'on les voit dans la prairie, au bord de la rivière, semble naturel, éternel, évident. Mais il est le résultat de certains efforts. Il en est de même des canards que vous pouvez voir. Heureuse surprise : un couple de colverts leur rend visite depuis deux ans. Un mandarin, qui a dû s'échapper d'une propriété des environs, s'est lui aussi joint à eux. Et c'est le canard siffleur qui me réveille le matin.

Vous n'avez jamais eu envie d'un étang ?
Mais je n'ai que de l'eau autour de moi ! Ma maison est comme une île. Les méandres, la rivière partout... Difficile d'avoir plus d'eau. De chez moi, je ne vois que de l'eau. Pourrais-je souhaiter avoir un étang ? C'est toujours très beau, une pièce d'eau dormante, infiniment romantique, mais cette rivière me suffit pour l'instant. Mon goût de l'eau vient de ma petite enfance, je pense. Mes parents avaient une toute petite maison près de la Seine, qui était un ancien hangar à bateaux. Nous vivions et nous amusions au bord du fleuve. On traversait la Seine en barque, on s'y baignait. De là vient mon besoin.

Parlons des chats...
J'ai une grande affection pour eux. Ils viennent d'un peu partout. On dit que les chats sont très indépendants. Pas les miens. Ils sont comme des chiens, ils me suivent partout. Certains sont là par hasard : le premier, il y a quatre ans, est arrivé par la forêt. Il est longtemps resté dehors. Mais il était sympathique et tellement discret, tellement bien élevé, qu'il a réussi à se faire adopter. Puis, il y a eu un petit chaton noir, dont la mère était morte. Un ami l'avait apporté dans sa poche. Il a grandi. Il vit presque toujours sous mon lit. C'est un ami. Cet autre, je l'ai acheté pour ma fille, parce qu'elle venait d'en perdre un. Mais elle ne voulait pas renoncer à son deuil. Elle l'a refusé. Alors je l'ai gardé. Un très joli chat anglais. Cette chatte a eu deux petits avec un bâtard ; ses chatons, je les ai gardés aussi. Et j'arrête là. Ils sont partout, me suivent dans le jardin, se cachent dans les paniers, dans les tiroirs restés ouverts... Cela dit, ne croyez pas qu'ils puissent remplacer la compagnie des humains. S'ils sont sur toutes les photos c'est parce qu'ils sont omniprésents. On dit : "Quand les enfants sont grands, une femme prend des animaux". Ce n'est pas mon cas. Je ne vis pas seule avec mes chats. Ils restent des animaux familiers. Il y en a toujours eu chez moi avec mes enfants. Cinq chats, c'est déjà beaucoup. Ils constituent un danger permanent : ils font leurs griffes sur tout. Bien sûr je les laisse faire, c'est ma faiblesse. Et dès qu'ils sortent, ils redeviennent des fauves, se jettent sur les lapins, et même sur les hérissons. C'est leur instinct de prédateurs. Un comportement qui me rappelle nos origines et cette lutte pour la vie qui a pris pour nous des formes plus civilisées mais qui reste bien ancrée dans notre "cerveau reptilien". Mes animaux ne sont pas une compensation ou une consolation. Mais ils sont toutefois suffisamment importants pour que je ramène toujours deux de mes chats à Paris.

On n'a rien oublié ?
Oh si, sûrement, j'espère ! Nous venons juste de faire connaissance.

Catherine Deneuve nous reçoit chez elle


Par : François Pedron
Photos :


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