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Ses interviews / Presse 1960-79 / Elle 1966 |
Repères
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Je sais, j'ai beaucoup changé depuis mon mariage. David Bailey, mon mari, n'est pas un vrai pygmalion. Oui, il m'a influencée mais je suis aussi plus mûre et plus âgée (23 ans). Voilà comment se compose et vit la nouvelle Catherine : METIER : II y a deux ans, Buñuel ne m'aurait même pas remarquée. Aujourd'hui, il a fait de moi l'héroïne de "Belle de jour", d'après le roman de Joseph Kessel. Une femme amoureuse de son mari qu'un plaisir trouble pousse tous les après-midi vers de galants rendez-vous. CHEVEUX : David m'a interdit de les couper. Il aime les coiffures floues, les chignons pas trop serrés, les cheveux qui bougent. Je les soigne avec de l'huile végétale toutes les semaines. MAQUILLAGE : David m'a appris à bien connaître mon visage. J'ai le même maquillage à la ville et à l'écran. Mon "truc" : le fixer avec de l'eau d'Evian quand j'ai terminé. VETEMENTS : David m'a fait changer de couturier. Je m'habille maintenant chez Saint-Laurent. J'aime que mes vêtements soient modernes, aguichants, presque un peu "vulgaires". Ma passion : les chaussures et les pull-overs. MAISON : David rêve d'une maison à la campagne dans les environs de Londres et moi d'un appartement à Paris. Sept pièces minimum dans le Marais. Couleur favorite pour les murs : le noir brillant. Rideaux crème. STYLE : Le côté
femme de mauvaise vie des bandes dessinées américaines,
le genre pervers m'amuse beaucoup. David adore qu'on me regarde quand
nous nous promenons dans la rue. Depuis que je suis une femme mariée,
je me sens beaucoup plus libre.
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