Sa personnalité / Caractère / Forte, indépendante et résistante
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Ce qu'a dit Catherine Deneuve...

Il y a une vie artificielle dont je me rends compte, mais je me protège. Je suis assez sévère avec moi-même, pour m'empêcher de tomber dans ces débordements. Quand j'étais très jeune, je ne savais pas ce que je voulais mais je savais déjà qu'il y avait des choses que je n'accepterais pas, que je ne me laisserais pas entamer, que je ne laisserais pas ma vie professionnelle prendre le dessus. J'ai un instinct de survie très grand.

Mon instinct de vie est plus fort que ça. J'ai le goût de la vie, de la survie... C'est profondément ancré dans ma nature. Et ça, tout le monde ne l'a pas en soi... Je crois que je l'ai toujours eu. Peut-être parce que petite, j'ai été malade et que, très vite, j'ai compris le prix de la vie... Et aussi le besoin qu'on peut avoir, parfois, de se protéger.

Je sais que je suis vite épuisée. Je sais aussi que j'ai quand même une vraie résistance, je connais très bien mon corps et je gère ça assez bien : je n'attends pas que le feu s'éteigne pour aller chercher du bois...


Parfois, je voudrais me coucher, ne plus décider. [...] Parfois aussi, je me sens carrée, comme un homme qui expédie les affaires courantes. Je le remarque, je me dis : tiens, là, je suis un homme. Parfois, ça me fait un peu peur.

Je suis une bagarreuse, comme les gens obstinés, têtus. Je suis fataliste, positive, pessimiste, enthousiaste. Je me protège en évitant les déceptions et pour ce faire, je refuse les rencontres éphémères.
Catherine Deneuve, citée dans le livre de Philippe Barbier et Jacques Moreau 1984

Je ne suis pas superstitieuse. Je passe sous des échelles, j'aime certains œillets, je porte du vert, le chiffre 13 ne représente rien pour moi.

Je suis très indépendante. Je préfère participer à des entreprises de groupe, entrer dans des bandes plutôt que de monter des choses autour de moi.

Ce qu'ont dit d'autres personnes...

Depuis "Le monsieur de compagnie" que nous avons fait ensemble, il y a vingt ans, elle s'est considérablement armée. Elle a appris à ne compter sur personne, mais j'ai l'impression que parfois elle porte une cotte de mailles.
Philippe de Broca, Marie-Claire 1984

Elle a l'air fragile, comme ça, très " Saint Laurent " ; en fait, elle est en acier trempé. Jamais malade, jamais en colère.
Philippe de Broca, VSD 1983

Gainsbourg disait que tu marchais comme un soldat, Mastroianni que tu étais un Prussien. Je ne t'ai jamais vue te plaindre sur un tournage. Tu peux rester debout des heures sans un mot, sous un soleil de feu ou dans un froid de canard. Tu peux faire la fête, boire comme un hussard et être prête au combat le lendemain.
Gérard Depardieu, Livre "Lettres volées" 1988

Tu es plus responsable, plus forte, plus carapacée que les acteurs. Tu es moins vulnérable. Sans doute, ce paradoxe est-il la vraie féminité. La féminité, c'est l'hospitalité, l'ouverture, c'est aussi savoir résister, ne pas se laisser atteindre par ces regards malsains, insistants, allusifs.
Gérard Depardieu, Livre "Lettres volées" 1988

Catherine est tout sauf quelqu'un qui reste en place. Elle prend des risques tous les jours avec sa beauté, en brûlant sa beauté... [...] Ce que je veux dire par cette expression "brûler sa beauté", c'est qu'elle assume l'une des choses les plus difficiles au monde : articuler la vie quotidienne avec le poids de la condition d'une femme publique. Elle doit constamment affronter les flashes, le regard d'autrui. Voyez les sondages, ça fait des années qu'elle tient le haut du pavé, qu'elle est considérée comme la femme la plus belle, la plus élégante. Elle a une image à soutenir. Mieux encore, à faire comprendre... Je suis très sensible à ce combat des femmes qui affrontent le monde. Un monde de plus en plus dépourvu de féminité. Les femmes de notre époque sont des guerrières. Catherine en est une. Je ne veux pas dire par là que c'est une femme qui est armée, blindée, non. C'est tout le contraire. Elle est sensible, humaine. Mais elle a un courage rare, celui de s'exposer. Par passion elle va au combat, elle va au feu et elle ne compose pas avec le siècle.
Gérard Depardieu, Paris-Match 1988



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