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Je suis plus instinctive et amoureuse dans la vie. L'amitié, pour moi, fait partie des sentiments amoureux. C'est assez large.

Même mes amis d'aujourd'hui, ce sont des amis que je connais depuis très très longtemps, je suis fidèle.

Je ne vois que mes amis. J'ai donc des relations tout à fait normales et naturelles, avec des gens que je connais depuis très longtemps, que je vois très régulièrement et qui font partie de ma famille affective.

Je n'aime pas qu'on puisse deviner mes sentiments au bout de cinq minutes. D'ailleurs, pour mes amis, c'est la même chose. J'aime bien les découvrir peu à peu. Il me faut le temps de les rêver un peu, de les imaginer.

J'ai plutôt des amies femmes et je n'ai jamais considéré une femme comme une rivale. Je n'ai jamais eu ce sentiment parce que j'ai eu la chance d'être très aimée par les hommes, très admirée. [...] En plus, j'aime les femmes peut-être parce que je suis d'une famille de femmes, j'ai eu beaucoup de sœurs, j'ai toujours été avec des femmes, donc j'ai toujours aimé les femmes avec lesquelles j'ai travaillé.


J'ai des amitiés fortes. Malheureusement, plus la vie avance, plus on perd des amis auxquels on tient, plus on est attaché à ceux qu'on aime.

Perdre des êtres aimés, ça vous donne la mesure du temps qui passe. On vit plus vieux, mais un tas de gens meurent plus jeunes. Tout est faussé. On a beaucoup plus d'espoir et beaucoup plus de chagrin.

La présence des gens que j'aime m'a semblé beaucoup plus importante après [la] mort [de Françoise]. Ça passe vraiment par l'idée de se voir. De se voir. De se parler. De se voir physiquement. Mes enfants, mes amis, je leur consacre un temps énorme.

L'essentiel, dans l'amitié, si essentielle dans ma vie, c'est le temps. Des amis, il faut les voir : les voir souvent, très régulièrement...

Les choses qui me touchent me touchent encore plus. Je ne suis pas raisonnable. Je n'accepte pas que les gens qu'on aimait nous quittent. J'ai été assez peu gâtée sur ce plan-là. Avant, je pensais : il y a un âge où il faudra accepter ça. Mais non, c'est insupportable. Ou bien je suis encore trop jeune.

J'ai de nombreux amis dans le cinéma, mais ce ne sont pas forcément des acteurs.

Les femmes qui ont compté dans ma vie, personne ne les connaît. Ce sont des amitiés très anciennes, qui datent de trente, trente-cinq ans.

J'ai la chance d'avoir des amis très proches, pour qui je ne suis pas une actrice mais une personne, mais c'est vrai que je ne parle pas beaucoup de cinéma dans la vie. Je me rends compte que même avec les gens de cinéma avec qui je suis restée très liée, on parle peu de cinéma, ou alors, du cinéma des autres.

Je fais, au plus, deux films par an. Il y a donc, dans ma vie, des tas de choses qui ne sont pas celles de mon métier. J'ai des amis, la plupart sont des anciens amis, qui n'ont rien à voir avec le cinéma, enfin avec le côté de la caméra où j'évolue d'habitude. Quand ils me parlent, ils ne s'adressent pas forcément à l'actrice. Je n'ai pas envie d'être une actrice 24 heures sur 24.

On me reproche parfois de ne pas parler assez de mon métier, mais ce n'est pas un métier dont on peut parler avec des gens extérieurs. On ne peut en parler qu'avec des gens avec lesquels on partage des goûts et des désirs communs, avec lesquels on fait un travail commun.

En amitié, je tiens beaucoup à très peu. Je ne me soucie ni de ce qu'ils sont, ni de ce qu'ils font, ni de leur milieu social. Qu'ils soient célèbres est le dernier de mes soucis.

Je crois que je vampirise pas mal les autres, mais je ne le vis pas tout à fait comme ça. Je le vois plus comme des transfusions. Ça marche dans les deux sens. Je prends beaucoup aux gens que j'aime et qui m'intéressent, mais je pense que je leur donne aussi pas mal.

Je regrette que les rapports d'argent amènent des rapports de force. J'aime bien l'idée que l'amitié soit basée sur la gratuité. Si un ami avait un problème je l'aiderais mais j'aurais peur de déséquilibrer notre relation, d'installer un rapport de domination.

Il est toujours plus agréable d'être à deux. On est déjà tellement seul avec soi-même... Partageons donc tout ce qui peut être partagé !

J'aime recevoir et écrire des lettres. J'ai mes papiers différents, tout mon matériel, mes stylos, mes buvards, j'en ai même un qui commence à être bien usé comme il faut.

 



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