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Moi, j'aime beaucoup
les souris et les rats. En ce moment, j'ai des hamsters et une chouette
indienne. |
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J'adore les animaux. Ici,
à Paris, j'ai une chouette indienne ; à Londres, j'ai
beaucoup d'oiseaux en cage ou en liberté : ils chantent, crient
et nous amusent, David et moi. Nous adorons aussi le vent qui hurle.
Etant petite, au contraire, je préférais les souris. |
Catherine Deneuve, citée
dans Ciné Revue 1967
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Les chats et les chiens
font partie de ma vie. Quand mes enfants étaient jeunes, nous
avions même un lapin, un hamster, un écureuil de Corée...
Enfin, pas tous en même temps ! Mais toujours les animaux étaient
présents. Peut-être parce que moi-même, j'en avais
eu. Surtout des chats. Cela fait partie des traditions... Pas des
traditions, mais des souvenirs d'enfance. C'est une prolongation de
la vie à la maison, de la vie intime. |
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J'ai une grande affection
pour mes chats. Ils viennent d'un peu partout. On dit que les chats
sont très indépendants. Pas les miens. Ils sont comme
des chiens, ils me suivent partout. [...] Ils sont partout, me suivent
dans le jardin, se cachent dans les paniers, dans les tiroirs restés
ouverts... |
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Certains de mes chats
sont là par hasard : le premier, il y a quatre ans, est arrivé
par la forêt. Il est longtemps resté dehors. Mais il
était sympathique et tellement discret, tellement bien élevé,
qu'il a réussi à se faire adopter. Puis, il y a eu un
petit chaton noir, dont la mère était morte. Un ami
l'avait apporté dans sa poche. Il a grandi. Il vit presque
toujours sous mon lit. C'est un ami. Cet autre, je l'ai acheté
pour ma fille, parce qu'elle venait d'en perdre un. Mais elle ne voulait
pas renoncer à son deuil. Elle l'a refusé. Alors je
l'ai gardé. Un très joli chat anglais. Cette chatte
a eu deux petits avec un bâtard ; ses chatons, je les ai gardés
aussi. Et j'arrête là. [...] Cinq chats, c'est déjà
beaucoup. Ils constituent un danger permanent : ils font leurs griffes
sur tout. Bien sûr je les laisse faire, c'est ma faiblesse.
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Ne croyez pas que les
chats puissent remplacer la compagnie des humains. S'ils sont sur
toutes les photos c'est parce qu'ils sont omniprésents. On
dit : "Quand les enfants sont grands, une femme prend des animaux".
Ce n'est pas mon cas. Je ne vis pas seule avec mes chats. Ils restent
des animaux familiers. [...] Mes animaux ne sont pas une compensation
ou une consolation. Mais ils sont toutefois suffisamment importants
pour que je ramène toujours deux de mes chats à Paris. |
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[Le petit âne]
vient de chez un éleveur de la Somme. [...] Là encore
à coup sûr, la satisfaction d'un désir d'enfance.
Il m'a semblé qu'il était indispensable à mon
jardin comme l'étaient mes oies et grand dindon américain.
Tous ces animaux y apportent leur vie personnelle et la vie tout court. |
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[Les moutons] sont de
beaux anglais à tête noire qui viennent du nord. Ils
ont aussi du sang irlandais. Beaux mais rustiques, ou beaux parce
que rustiques. Ils ne sont pas compliqués à vivre. Je
les voulais ainsi. Je donne les mâles et je garde les femelles.
Avec les moutons, si l'on n'en fait pas commerce, il faut craindre
la surpopulation. Le spectacle apaisant qu'ils offrent lorsqu'on les
voit dans la prairie, au bord de la rivière, semble naturel,
éternel, évident. Mais il est le résultat de
certains efforts. |
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