Sa carrière / Partenaires & Réalisateurs / Danielle Darrieux
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Ce qu'en a dit Catherine Deneuve...


Je l'ai rencontrée sur le tournage de "L'homme à femmes", un de mes premiers films. Quand je repense à elle à l'époque, c'est étonnament raccord avec ce qu'elle est aujourd'hui. Elle a gardé cette même fraîcheur, cette légèreté musicale qui caractérise sa façon de parler comme de se déplacer.

Catherine Deneuve, Les Cahiers du Cinéma 2002

Quand je l'ai connue, je ne savais pas que ['allais être actrice, et je la remercie de ne m'avoir jamais encouragée (ni découragée, d'ailleurs) à faire ce métier.

Catherine Deneuve, Elle 2002

Danielle est une femme que j'adore. C'est la seule actrice qui m'empêche d'avoir peur de vieillir. Elle n'est pas une vieille dame [...]. Des points d'exclamation terminent chacune de ses phrases et rien n'altère son humour. Sa voix est extrêmement mélodieuse et sa démarche lui correspond : légère et fluide. Je ne la vois pas souvent mais, à chaque fois, c'est comme si je retrouvais un lien de parenté.


Danielle est une femme que j'adore. Je répète toujours qu'elle est la seule qui m'empêche d'avoir trop peur de vieillir. Elle n'est pas une vieille dame. Je la trouve désirable avec sa voix charmeuse, sa démarche de jeune femme, cette grâce inégalée. Je garde un souvenir ébloui du film de Téchiné "Le Lieu du crime". Je jouais sa fille, comme dans "Les Demoiselles de Rochefort". Je rêve encore de la retrouver.

Pourquoi tant de cinéastes ont-ils pu nous imaginer mère et fille ? Il y a probablement une familiarité physique, et aussi une proximité de sensibilité, cette même peur de devenir lourd. Ce sentiment d'appartenir à la même famille, je l'ai ressenti immédiatement à 16 ans. Je la ressens encore dans "Huit femmes". C'est une intimité immédiate, que les longs intervalles qui ont séparé nos différents tournages communs n'ont jamais entamée. C'est une femme et une actrice qui me plaît beaucoup.
Catherine Deneuve, Les Cahiers du Cinéma 2002

Danielle, je l'aime et l'admire comme actrice et comme femme. On doit se ressembler, c'est sûr. Elle est comme moi : très nerveuse, très timide, et, en même temps, très directe.

Ce qu'elle a dit sur Catherine Deneuve...


Elle est drôlement bien, Catherine. Elle a joliment dit que j'étais la seule actrice qui lui permettait de ne pas avoir peur de vieillir. C'est une fille bien. Elle a un naturel et une sensibilité qui ressortent même quand elle sourit. Je l'aime beaucoup. Quelle évolution depuis ses débuts ! Avant de nous retrouver pour "Les demoiselles de Rochefort" et "Le lieu du crime", nous avions tourné, en 60, "L'homme à femmes". Elle avait des cheveux courts châtains. Elle était toute mignonne et douée. Ophuls l'aurait aimée. D'ailleurs, son Ophuls, c'est Téchiné. Il lui a apporté une profondeur supplémentaire.
Danielle Darrieux, Studio Magazine 1997

Quand je rencontre Catherine Deneuve sur un tournage, je suis sa mère ! Cela fait quatre fois. Mais c'est la première fois qu'elle m'enferme dans un placard. Dans "8 femmes", elle me rappelle Marilyn et, d'ailleurs, c'est comme ça que je l'appelais. Avoir pour fille Catherine, si régulièrement, dans des univers imaginaires si divers, est très émouvant : comme si une autre vie se jouait malgré nous, en dehors de nous. Le temps d'un film, elle s'impose, Catherine est ma fille, et je me souviens d'elle, la première fois, toute gamine, ses petits cheveux châtains, son visage adorable.
Danielle Darrieux, Elle 2002

A chaque fois, il se passe beaucoup de temps entre les films. Il y a en elle quelque chose que je reconnais, une fragilité qu'il faut savoir faire sortir. Je lui ai dit : "Tu as eu ton Téchiné, et j'ai eu mon Ophuls, qui ont su montrer cette fragilité".
Danielle Darrieux, Le Monde 2002

Téchiné est à Catherine ce qu'Ophuls a été pour moi ; il l'a rendue tout à coup terriblement proche et fragile.
Danielle Darrieux, Les Cahiers du Cinéma 2002


 

 

 

 

Actrice française née en 1917, Danielle Darrieux a la carrière la plus longue du cinéma Français. Elle compte déjà neuf films à son actif à l'âge de 17 ans. En 1936, elle épouse Henri Decoin, qui lui offre la vedette dans de nombreux films. En 1936, elle signe un contrat de 7 ans avec Universal mais sa carrière américaine ne décolle pas vraiment. Après la Libération, elle trouvera ses plus beaux rôles dans les films de Max Ophuls ("La ronde", "Le plaisir", "Madame De…"). Elle incarne désormais l'archétype de la Parisienne élégante, frivole, vive et pleine d'esprit. Danielle Darrieux retrouve Hollywood en 1951 pour "L'affaire Cicéron", participe aux fresques semi-historiques de Sacha Guitry, donne la réplique à Gérard Philipe dans "Le rouge et le noir", est dirigée par de célèbres metteurs en scène comme Marc Allégret et Julien Duvivier, et tente aussi l'aventure avec des réalisateurs moins expérimentés comme Henri Verneuil, Gérard Oury et Claude Chabrol. Elle s'essaye aussi à la comédie musicale et reste la seule comédienne non doublée dans les chansons des films de Jacques Demy ("Les Demoiselles de Rochefort" et "Une chambre en ville"). Les années soixante-dix et quatre-vingt sont moins fastes : elle passe progressivement aux personnages de grands-mères. A partir des années 90, Danielle Darrieux fait des apparitions plus fréquentes à la télévision et continue à faire des apparitions régulières au cinéma.

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